L'Alerte enlèvement lancé pour un nourrisson, le point sur un dispositif qui a fait ses preuves

Un enfant né prématurément

Le nourrisson, né grand prématuré, a besoin d'une prise en charge médicale constante, d'après le texte de l'alerte diffusée auprès des médias, sur les réseaux sociaux ainsi que sur les sites gouvernementaux (dont, bien sûr ,celui du ministère de l'Intérieur).

Une source, évoquée par BFM, indique que le bébé serait né près de deux mois avant le terme. Son séjour à l'hopital doit durer encore "quelques semaines".

Informations sur les ravisseurs présumés

Des informations pour reconnaître l'enfant et ses parents - soupçonnés d'être les auteurs de l'enlèvement, ont également été diffusés. Le bébé serait blond, vêtu d'un pyjama épais blanc et d'un T-shirt marron. Concernant le père, il s'agit d'un homme de 23 ans portant, lors de la disparition de l'enfant, un "jean sombre, un T-shirt blanc, un blouson en jean bleu clair et un sur-blouson noir". La mère, âgée de 25 ans, "porte un pull blanc, un blouson sans manche bleu clair et une jupe verte". Des photos figurent dans le message de l'Alerte (voir ci-dessous).

Trois alertes en 2024

Ce type de messages, utilisés dans des cas très spécifiques (voir les détails ci-dessous), visent, selon le site du ministère de la Justice, à

"envoyer de façon massive à la population un message en cas d’enlèvement d’enfant. Son déclenchement permet la diffusion rapide, sur l’ensemble du territoire national, d’informations précises dans le but de retrouver l’enfant le plus rapidement possible "

Vidéo du jour

L'alerte avait également été déclenchée en début d'année pour un autre bébé enlevé dans un centre hospitalier et retrouvé. En juillet, le plan lancé pour tenter de retrouver Célya, 6 ans, n'a malheureusement pas permis de sauver l'enfant qui avait été enlevé par le compagnon de sa mère.