Chaque fin d’année, Google dévoile son classement des dernières tendances de recherche en France et dans le monde. Tour d'horizon des sujets qui ont marqué l’année 2024 en France.
Depuis le 9 juin dernier, la France vit une tempête politique qui semble faire beaucoup de dégâts. Alors que le score important du Rassemblement national, emmené par Jordan Bardella, a forcé le président de la République à dissoudre l'Assemblée nationale, ce sont de nouvelles élections législatives qui vont avoir lieu les 30 juin et 7 juillet prochains. De quoi venir perturber un équilibre instable, où les scissions politiques sont de plus en plus nombreuses, notamment sur des sujets particulièrement délicats. Pendant ce temps, la réforme de l’assurance-chômage court toujours, malgré ces récents événements. Découvrez ce qu’il se prépare.
Assurance chômage : une réforme qui divise
Tandis que les annonces faites par le Premier ministre Gabriel Attal ont secoué les Français, les syndicats se sont montrés particulièrement opposés à la perspective de l’assurance chômage. Comme l’a expliqué un député, il s’agit d’une “boule puante de plus”, tel que le notifient nos collègues de France Info alors que Gabriel Attal continue à promettre un décret pour acter les nouvelles règles de France Travail à partir du 1er juillet. Il s’agira du lendemain du premier tour des élections législatives et la réforme pourrait, pour sa part, s’appliquer d’ici la fin de l’année.
Ce sont huit syndicats qui ont réclamé au gouvernement de ne pas lancer cette réforme de l’assurance chômage, si bien que Denis Gravouil, en charge de l’assurance-chômage à la CGT, conçoit qu’il s’agit de “la réforme de l’assurance-chômage la plus violente qu’on ait jamais vue”. Son syndicat entend ainsi déposer un recours devant le Conseil d’Etat, mais il est, dans ce cas, nécessaire de “trouver la faille juridique”. Pour rappel, cette réforme est très majoritairement rejetée par la gauche et le Rassemblement national, mais reste soutenue par les Républicains.
Assurance chômage : un impact fort pour les seniors
Interrogée sur BFMTV, comme l’écrit Le Télégramme, la ministre du Travail, Catherine Vautrin, a assuré, samedi dernier, qu’un décret serait publié pour mettre en œuvre la réforme de l’assurance-chômage d’ici au 1er décembre 2024. Elle affirme, par ailleurs, qu’il s’agira d’un complément de revenus pour les seniors, où il faudra “avoir travaillé huit mois sur les 20 derniers mois”.
Dans le même temps, la ministre du Travail a rappelé que ce décret “conserve une branche pour les seniors car c’est plus compliqué de retrouver un boulot à 55 ans plutôt qu’à 40”. Avec la réforme, il faudra voir le dernier salaire et le comparer au travail pris par le salarié : si son nouveau travail le rémunère moins, l’allocation chômage sera employée en complément.
Assurance chômage : pourquoi cette publication durant les législatives ?
Reste la question de savoir les raisons d’une publication en plein cœur de la tornade. Sur cette interrogation, la ministre du Travail revient sur des partenaires sociaux qui ont discuté d’août 2023 à décembre 2023 sans se mettre d’accord. Le décret de jointure prend ainsi fin le 30 juin.
C’est alors la raison avancée pour justifier le paiement de l’assurance chômage. Il est ainsi “parti au Conseil d’Etat et est applicable au 1er juillet dans les faits, mais réellement applicable au 1er décembre 2024 le temps que les systèmes d’information se mettent en place”. Il faudra donc encore patienter pour connaître l’avenir de l’assurance chômage.