Trafic aérien : préparez-vous à une grève des aiguilleurs du ciel pour le pont de l’Ascension les 9, 10 et 11 maiAFP
Si le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens a finalement annoncé la levée de son préavis de grève le 25 avril et le week-end de l'Ascension, d'autres appellent encore à la mobilisation. Des suppressions de vols restent donc envisageables. Le point.

 "Les opérations aériennes resteront très perturbées  malgré la levée d'un préavis de grève du syndicat majoritaire des contrôleurs aériens, avec notamment 75% des vols annulés à Orly et 55% à Roissy " a annoncé, ce mercredi 24 avril, l e Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA), dans un communiqué, rapporte l'AFP.

Le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens, a finalement informé "lever" son préavis de grève pour jeudi 25 avril, mais également pour le week-end de l'Ascension, car " un accord a été trouvé ", a-t-il précisé.

La grève dans les aéroports toujours d'actualité

Malgré tout, des perturbations sont à craindre dans les aéroports ce jeudi 25 avril, mais également les 9, 10 et 11 mai prochains. Des contrôleurs aériens sont, en effet, décidés à faire entendre leur colère dans tous les cas, pointe le site de l'Internaute.

Cette décision du SNCTA, même si majoritaire, n'a pas été suivie par les autres syndicats qui ont préféré maintenir leur préavis de grève.  La grève dans les aéroports reste donc toujours d'actualité, et ce, même si les perturbations devraient être moindres.

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D'ailleurs, le syndicat a expliqué que "compte tenu du délai extrêmement court lié à cette conciliation de dernière minute, chaque contrôleur peut annuler sa déclaration préalable [de grève], malgré l'échéance de '18h l'avant-veille' dépassée", relaie le site de l'AFP.

Quelles sont les revendications des organisations syndicales ?

Le SNCTA et les autres organisations syndicales représentatives des contrôleurs aériens r éclament des mesures d’accompagnement de la réforme du secteur, détaille également l'AFP.

Les questions d’organisation du travail, mais par ailleurs de formation figurent au menu des négociations.

Le tout dans un contexte d'augmentation du trafic aérien de 20 à 30% prévu d’ici à 2030, alors qu’un tiers des 4 000 contrôleurs actuels doit partir à la retraite au début des années 2030, selon le syndicaliste. Pour " accompagner cette recherche de performance ", cela passerait, notamment, par des hausses de salaires, réclame le  syndicat majoritaire.