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INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
C’est un Noël compliqué que s’apprêtent à vivre les Français. Outre les limitations du nombre de convives à la table en raison du contexte sanitaire, la crise économique due à la pandémie a lourdement impacté le porte-monnaie des ménages. En effet, 20% des parents ayant des enfants en âge de recevoir des cadeaux vont renoncer cette année à leur offrir quelque chose, selon une étude Ifop pour l’association Dons solidaires, et révélée par Le Parisien. Un pourcentage qui grimpe même à 36% au sein des catégories les moins aisées.
"C'est un marqueur de grande précarité car ce type de dépense est souvent la dernière à laquelle on renonce. Cela a un impact sur l'estime de soi. Les parents ont parfois un sentiment de honte vis-à-vis de leurs enfants", alerte dans Le Parisien Dominique Besançon, déléguée générale de Dons Solidaires. L'enquête de l’association révèle que pas moins de 14 % des parents (24 % chez les catégories pauvres) comptent sur une aide extérieure (famille, associations…) pour pouvoir déposer des cadeaux au pied du sapin.
Un sentiment de honte pour 41% des parents sondés qui affirment éprouver de la culpabilité quand ils ne peuvent offrir les cadeaux qu'ils souhaitent à leurs enfants. Face à cette très grande précarité et pour la onzième année consécutive, l'association Dons solidaires a donc lancé l'opération Noël pour tous. Elle a ainsi récolté auprès plus d'un million de cadeaux auprès d’entreprises. Des présents qui sont redistribués à des organisations caritatives partenaires.
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