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Une journée de grève à l’échelle nationale. Jeudi 10 novembre, les syndicats appellent à une mobilisation interprofessionnelle, afin de faire valoir une "augmentation des salaires, du Smic, et l’indexation automatique de tous les niveaux de rémunération sur le coût de la vie", mais aussi pour protester contre la réforme des retraites du gouvernement, a fait savoir Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. Le mouvement sera-t-il suivi ? Dans les transports en commun, on annonce déjà une "journée noire".
Le 18 octobre dernier, une première journée de mobilisation n’avait pas vraiment rencontré le succès escompté. Selon les syndicats, elle avait réuni près de 300 000 manifestations. Selon le ministère de l’Intérieur, seulement 107 000. Les perturbations étaient restées minimes.
Toutefois, la secrétaire générale confédérale de la CGT, Céline Verzeletti, affirmait à l’AFP : "il y a une dynamique, on ne veut pas lâcher".
L’organisation syndicale n’a donc pas tardé à appeler à deux autres journées de grève, le 8 et le 11 novembre. Et le piquet est déjà planté dans plusieurs secteurs.
La galère pourrait même commencer dès le 8 novembre. À Tours et Dijon, les lignes de bus et de tram seront impactées dès mardi. On attend également une mobilisation du côté de l’éducation : à Paris, où le syndicat SUD Éducation appelle à la grève pour lutter contre la fermeture de 7 lycées.
À noter que plusieurs centaines de chômeurs vont se déclarer gréviste ce mardi 8 novembre, un peu partout en France. Une mobilisation qui se veut avant tout symbolique et qui a pour objectif de sensibiliser au chômage longue durée qui frappe encore de nombreuses personnes dans le pays. "Lorsque les salariés revendiquent des droits pour leurs conditions de travail, ils font la grève. De la même façon, lorsque les personnes privées durablement d’emploi revendiquent leur droit à l’emploi, elles font la Grève du chômage", confie à ce sujet auprès de Midi Libre Laurent Grandguillaume, président de Territoire zéro chômeurs, association à l'origine de cette initiative.
Ailleurs, c’est véritablement jeudi 10 novembre, veille d’un long week-end, que les plus fortes perturbations sont attendues. On sait déjà que le trafic devrait être "très fortement perturbé" à la RATPen raison d'une union syndicale (CGT, FO, Unsa, La Base et Solidaires) avec un objectif "zéro métro, zéro RER".
C’est surtout dans les transports en commun que l’on se prépare déjà au pire. Mais il ne s’agit pas, pourtant, du seul secteur qui devrait être impacté. Dans le diaporama qui suit, découvrez, point par point, ce qui est à redouter pour cette journée de grève.
Sources :
https://www.midilibre.fr/2022/11/07/quest-ce-que-la-greve-du-chomage-qui-a-lieu-ce-mardi-8-novembre-10788061.php
https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/social/greve-du-10-novembre-a-quelles-perturbations-s-attendre_AD-202211080320.html
"Zéro métro, zéro RER" : c’est l’objectif drastique affiché par les syndicats du côté des transports franciliens jeudi 10 novembre. Des préavis ont déjà été déposés par plusieurs organisations. La période de mobilisation s’étendra du mercredi 9 novembre, à 22h, au vendredi 11 à 7h.
Côté RATP, le trafic sera très fortement perturbé avec 7 lignes totalement interrompues : les lignes 2, 3bis, 5, 8, 10, 11 et 12. En revanche, les lignes 3, 4, 6, 7, 7bis, 9 et 13 seront quant à elles partiellement ouvertes, le matin de 7h00 à 9h30 et l'après-midi de 16h30 à 19h30.
Seules les lignes 1 et 14, totalement automatisées, circuleront normalement mais avec "un risque de saturation", prévient la RATP.
Sur le RER, 1 train sur 3 circulera en moyenne sur la ligne A, et 1 sur 2 sur la B aux heures de pointe.
Des perturbations sont également à anticiper du côté de la SNCF : la fédération CGT a appelé les cheminots à faire grève, dans un communiqué. Des trains devraient être supprimés, et des retards sont à prévoir, alors que de nombreux Français pourraient être sur le départ, la veille du 11 novembre.
La Fédération de la Santé et de l’Action sociale de la CGT a déposé un préavis de grève, couvrant “les établissements sanitaires et sociaux, médico-sociaux de la fonction publique hospitalière, l'Établissement Français du Sang (EFS) et les ESPIC (Établissement de santé privé d'intérêt collectif)”, précise un communiqué.
Des perturbations sont donc à prévoir dans les hôpitaux.
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