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Huit Français restent captifs du Hamas, près de deux mois après l'attaque du 7 octobre en Israël. Habitants des kiboutz voisins de la bande de Gaza, d'où sont partis les raids terroristes, ou festivaliers de la rave "Supernova" qui battait son plein cette matinée-là, ils n'ont plus donné signe de vie (ou si peu) depuis de très longues semaines. Leurs familles, en France et en Israël, attendent depuis anxieusement un signe des autorités françaises qui entretiendrait l'espoir d'un jour revoir leurs proches. Malheureusement le ministère des Affaires étrangères français ne semble pas avoir encore avoir de réponse concrète à formuler. Alors que les négociations entre Israël et le Hamas ont abouti mardi à une entente sur une trève de 4 jours et la libération de 50 otages en échange de prisonniers palestiniens et d’une trêve dans la bande de Gaza, le quai Branly s'est montré prudent sur l'identité des otages libérés.
"Un moment de réel espoir"
"Nous espérons qu’il y a des Français parmi eux, même, si possible, parmi le premier groupe qui va être libéré", a déclaré Catherine Colonna sur France Inter. Pour que l'accord fonctionne, "il faut que chacune des parties tienne sa part du contrat, que rien ne vienne entraver ce qui est prévu", souligne la ministre. Elle assure que la France travaille "d’arrache-pied" à ces libérations, "c’est vraiment notre première priorité depuis le début." La ministre "salue" ainsi l’accord réalisé dans la nuit de mardi à mercredi : "c’est un moment de réel espoir et c’est la première fois qu’on est aussi près de libérations effectives". Les 50 personnes libérées seront des femmes et des enfants, et seront livrées en échange de femmes et d'enfants palestiniens, faits prisonniers par Tel Aviv. Aucun militaire ne devrait en revanche être relâché.
De nouvelles libérations d'otages ?
De leur côté, les Etats-Unis ont déjà communiqué les noms des prisonniers américains qui seront libérés pas le Hamas, il s'agit de trois ressortissantes américaines, dont une enfant. Washington s’attend à ce que davantage soient libérées durant la trêve qui démarrera pour quatre jours à 9h (heure locale) ce jeudi. "Il y aura maintenant une pause de plusieurs jours, ils (le Hamas) auront la capacité d’identifier des femmes et des enfants supplémentaires. Nous nous attendons donc à ce qu’il y en ait plus de 50", a déclaré un haut responsable américain à la presse. Tel Aviv a d'ailleurs décidé de jouer son va-tout pour encourager à la libération d'otages : sur X le gouvernement écrit que "la libération de dix otages supplémentaires entraînera une journée supplémentaire de pause".
Et après la trêve ?
La ministre Catherine Colonna a dit de son côté espérer la mise en place d’un "accord sur un cessez-le-feu", à la faveur de la trêve. Le conflit, en suspend, menace pourtant de reprendre directement après la trêve de 4 jours, tant les deux camps demeurent figés dans leur antagonisme. " Le gouvernement israélien, l’armée israélienne et les forces de sécurité poursuivront la guerre pour ramener toutes les personnes enlevées, éliminer le Hamas et garantir qu’il n’y ait plus aucune menace pour l’État d’Israël depuis Gaza", a d’ailleurs confirmé le gouvernement après son vote. "Nous confirmons que nos mains resteront sur la gâchette et que nos bataillons triomphants resteront aux aguets", a averti le Hamas de son côté.