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Il travaille déjà "aux conditions de la reprise". Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d'Etat en charge du tourisme, est particulièrement occupé mais a trouvé le temps de discuter avec les journalistes de Sud-Radio, à qui il accordait récemment une interview. Et pour cause ! Avant la pandémie, la France faisait partie des nations qui comptait le plus sur ce secteur pour financer son économie. Aujourd'hui, la situation est tout autre : les lieux de culture sont encore fermés et il en va de même pour les restaurants ou les bistrots. D'aucuns suggèrent d'ailleurs le recours au passeport vaccinal pour pouvoir ré-ouvrir certains de ces commerces de bouche ou d'esprit.
Sur le papier, cette solution pourrait s'avérer intéressante. Elle consiste, explique Le Journal des Femmes, à distribuer un document officiel attestant de la vaccination du détenteur ou de la détentrice, en l'occurrence contre le coronavirus. Les personnes en mesure de fournir ce certificat - c'est bel et bien de cela qu'il s'agit - bénéficieraient d'un accès moins restreint à certains lieux publics, tels que les restaurants, les musées ou les salles de sport, par exemple.
Pour autant, cette solution ne saurait satisfaire le secrétaire d'Etat, qui la juge peu performante. Le gouvernement, semble-t-il, table sur une toute autre piste.
Passeport vaccinal ou QR codes : sur quoi table le gouvernement pour cet été ?
Non, Jean-Baptiste Lemoyne réfléchit à d'autres alternatives. Selon lui, il faudrait "travailler sur des dispositifs qui peuvent mettre de la fluidité dans les aéroports, dans les transports internationaux"... Comme un QR Code. Sous réserve que ce dernier permette d'attester que l'individu le présentant ait été testé et que le résultat dudit test soit encore à jour."L'avenir, il est plus du côté des tests rapides que du passeport vaccinal", commente-t-il encore. Mais ce n'est peut-être pas le seul dispositif envisageable.
Vacances d'été : faudra-t-il restreindre les déplacements des Français ?
La reprise à laquelle il travaille, il ne peut "pas vous la garantir", explique Jean-Baptiste Lemoyne. Et pour cause : "Ce virus, c'est l'inattendu permanent", se justifie-t-il.
Pour autant, il n'entend pas laisser tomber son secteur. D'autant moins que "les efforts des Français, les efforts collectifs, sont en train de payer". "On voit qu'on a des indices de frémissement à la baisse", croit-il savoir.
Plusieurs dispositifs, visant à épauler les acteurs du tourisme ont donc été mis en place. "Depuis le début de la crise, 20 milliards [d'euros, NDLR] ont été dédiés au secteur du tourisme", poursuit-il. Il s'agit même d'une "priorité nationale".
Une chose est sûre : il refuse de "donner une sorte de droit de circuler, ou pas, à certaines catégories de personnes et pas à d'autres". "Ce n'est pas un petit sujet", assène-t-il.
Le gouvernement souhaite que vous puissiez passer un été "normal"
Somme toute, le gouvernement dit s'engager autant qu'il le peut pour que l'été soit le plus agréable possible pour les Françaises et les Français.
La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, envoyait d'ailleurs récemment un "message d'espoir", indique La Voix du Nord. Elle se disait alors confiante, à propos de la réouverture des festivals et en particulier ceux se tenant durant l'été. "On doit pouvoir y arriver. On croise les doigts", déclarait-elle alors.
"Nous travaillons à ce que l'été soit le plus normal possible", affirmait de son côté Jean-Baptiste Lemoyne.