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Le reconfinement est-il inévitable ? Au mois de janvier dernier, le gouvernement a pris la décision de ne pas mettre la France sous cloche, malgré une recrudescence de l'épidémie. Ce choix, basé sur des critères sociaux et économique, est d'ailleurs revendiqué par le gouvernement. Selon Le Parisien, le président de la République s'en est félicité : " Il n'y avait rien de stabilisé en terme de projections épidémiologiques. Le choix que j'ai fait était donc raisonnable et c'est avéré positif. Il n'y a pas eu de flambée de cas. On a eu raison de ne pas reconfiner", a-t-il déclaré il y a quelques jours.
À l'heure d'un potentiel durcissement des restrictions sanitaires dans les Alpes-Maritimes, la question se pose également à l'échelle nationale. D'après l'Agence nationale de santé publique, plus de 22 000 nouveaux cas de coronavirus et 160 décès ont été recensés le 21 février 2021. Le taux de positivité, lui, commence à augmenter après avoir connu une certaine décrue ces dernières semaines. Aujourd'hui, il est à 6,3% au lieu de 5,9 il y a quelques jours. En outre, l'organisme compte près de 10 000 nouvelles hospitalisations ces sept derniers jours. Parmi elles, plus de 1 800 patients Covid ont été admis en service de réanimation. Comment éviter que la situation sanitaire ne tourne de nouveau au drame ?
Reconfinement : un passage obligé ?
Pour Philippe Douste-Blazy, il n'y a aucun doute : un troisième acte du confinement est la seule façon de voir le bout de cette reprise épidémique. Dans une interview accordée au Journal du Dimanche et relayée par BFMTV, l'ancien ministre de la Santé évoque sa stratégie pour stopper l'épidémie : un confinement de quatre semaines. Mais comment convaincre les Françaises et Français d'une telle mesure ?
Reconfinement : le seul moyen de "tout rouvrir cet été" ?
Selon l'ancien ministre de la Santé, un reconfinement de quatre semaines permettrait de contrôler l'épidémie... Mais aussi de permettre aux magasins, restaurants, cinémas et autres lieux publics de rouvrir leurs portes pour la saison estivale. Pour convaincre les citoyens, Philippe Douste-Blazy estime qu'il faut "dire aux Français que l'on peut tout rouvrir, vivre totalement normalement, à la fois sur le plan économique, social, culturel, avant l'été". "Comme dans toutes les guerres, comme dans toutes les crises, comme dans des soins intensifs de médecine, il faut passer par un traitement, sinon ça ne marche pas", poursuit-il.
Un programme alléchant, qui soulève toutefois une question : que faire, une fois déconfinés ?
Reconfinement : quelle stratégie pour la suite ?
Confiner quatre semaines, d'accord... Et après ? Peut-on vraiment permettre aux restaurants et salles de spectacle de rouvrir après seulement quatre semaines de confinement ? "Vous ouvrez dans toutes les villes, les quartiers, les petites communes, un endroit avec une plate-forme téléphonique. On teste, et les patients positifs, on s'occupe d'eux avec 15 000 personnes mobilisées. On va leur demander de rester chez eux, on peut aussi ouvrir des hôtels pour cela, mais on s'en occupe vraiment. Vous verrez que si vous faites ça, vous pourrez rouvrir", assure l'ancien ministre.
Selon lui, l'un des scénarios catastrophe serait de voir les pays européens rouvrir cet été, tandis que la France serait soumise à une mise sous cloche. "Ce serait terrible sur le plan économique", déplore Philippe Douste-Blazy.