Comment aider tout en étant confiné ?

Depuis le mardi 17 mars les Français ont l'obligation de rester chez eux et restreindre leurs déplacements. Un confinement strict mais qui n'empêche pas les citoyens de faire preuve de solidarité.

Toute la France est confinée. En réaction à la propagation de la pandémie de coronavirus Covid-19 sur le territoire, le gouvernement a mis en place une interdiction de déplacement non-essentiel le mardi 17 mars, à midi. Une première période d’essai a été établie à 15 jours, néanmoins cette dernière pourrait être prolongée. Chaque citoyen est donc invité à rester chez lui le plus possible ou à présenter une attestation de sortie exceptionnelle pour les besoins de première nécessité (denrées alimentaires, médicaments…). Des consignes de sécurité très strictes, qui n’indiquent pour autant pas l’arrêt de toute forme de solidarité. Il vous est toujours possible d’aider autrui sans quitter votre domicile, ou presque.

Solidarité : et si vous donniez votre sang ?

Le coronavirus Covid-19 représente la plus grande crise sanitaire de l’Histoire récente de France, explique 20 minutes. Pourtant, ce n’est pas la seule que nous traversons en ce moment. Pourtant, il vous est toujours possible de donner votre sang, car les besoins ne s'arrêtent pas avec la crise actuelle. Ainsi, l'Établissement français du sang (EFS) incite les Français à continuer en ce sens. "La collecte de sang ne peut être interrompue durant la période de confinement : les réserves actuelles en globules rouges sont de moins de quinze jours et en plaquettes de moins de trois jours", prévient l’organisme. "Les globules rouges se conservent au maximum quarante-deux jours et les plaquettes sept jours".

Malgré les restrictions de déplacement, ceux voulant faire don de leur sang peuvent toujours se rendre dans des centres de collecte, en ayant rempli l’attestation de circulation. L’EFS tient tout de même à rassurer les personnes qui seraient intéressées : "Toutes les mesures de précaution sont mises en œuvre (…) pour éviter les risques de transmission du virus". Le personnel est donc muni de masques respiratoires et soumis aux distances de sécurité. Aucun donneur présentant des symptômes grippaux n’est accepté.

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Solidarité : comment contribuer à la recherche ?

Connaître son adversaire pour mieux le combattre est un principe, mais surtout une notion essentielle dans la recherche scientifique. Ainsi, une des manières d’aider est donc de procéder à des dons en direction des organismes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a ainsi lancé un fonds de riposte au coronavirus Covid-19. Ces dons doivent permettre de "faire parvenir des fournitures essentielles" aux personnels soignants, comme les masques ou les gants. Ils serviront aussi à aider les pays à identifier plus efficacement le virus, en renforçant la formation et la fourniture de matériel pour le dépistage.

Il est également possible d’offrir son argent en guise de soutien à l’Institut Pasteur, qui a notamment isolé les souches du coronavirus Covid-19 en France, afin de tenter de développer un vaccin contre cette maladie. Apporter son aide à la Fondation pour la recherche médicale est aussi primordial, car elle travaille sur les virus émergents. Mais, avant tout, ce sont aussi les autres qui ont besoin de vous.

Solidarité : pensez à maintenir le lien social

Les personnes âgées représentent certainement la population la plus atteinte par le virus. Non seulement elles sont plus exposées à la contamination, mais elles sont aussi les plus à même de pâtir durement de la solitude qui accompagne cette période de confinement. Pour maintenir les relations, plusieurs initiatives ont été lancées. Partout dans l’Hexagone, des réseaux de proximité proposent une entraide locale. Cela facilite la possibilité de faire les courses ou d’aller récupérer les médicaments. Certains sites, proposent ainsi de mettre en relation des volontaires avec les travailleurs mobilisés (hors personnes âgées également).

Une psychologue intervenant dans des Ehpad propose aussi aux parents, à travers les réseaux sociaux, d'occuper leurs enfants en leur faisant faire des dessins pour les personnes placées en institution.