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La carte bancaire physique tend à disparaître de notre usage quotidien. Bien qu’elle soit toujours obligatoire pour retirer dans un distributeur de billet par exemple, elle n’est plus obligatoire pour payer ses achats. Facilement accessible via notre smartphone, la carte bancaire dématérialisée permet de faire ses achats en un claquement de doigts, sans avoir à sortir son portefeuille. Une façon de payer qui séduit 86% des Français, d’après une étude du comparateur Panorabanques.
A Brest, un Français est allé encore plus loin. Fabien, informaticien chargé de la cybersécurité dans une entreprise d’édition de logiciels, s’est fait implanter une puce de carte bancaire au dos de la main. “C’est une expérience d’humain augmenté”, commente-t-il à nos confrères d’actu.fr.
Aujourd’hui vendu pour la modique somme de 499 euros, il l’avait payé 120 euros à l’époque, sur internet. En décembre 2022, Fabien a rencontré un spécialiste des implants, basé à la Rochelle, qui a accepté de lui implanter la puce dans la main. “C’est une petite incision, j’ai eu un point de suture !”, raconte-t-il sur son opération qui lui a coûté une centaine d’euros.
Depuis, le Brestois vit avec sa puce d’à peine quelques centimètres qu’il n’a “jamais senti”, rassure-t-il. Son implant est composé de la puce et d’une antenne, le tout protégé d’un plastique biocompatible. “Il n’y a pas d’impact. Je ne mets pas ma vie en danger”, confie Fabien.
Cet implant inventé par la société britannique Walletmor, lui permet de payer ses achats avec sa main. Néanmoins, le montant des paiements est limité, le Brestois ne peut pas payer plus de 50 euros. “Cette petite puce s’appuie sur la technologie NFC (NDLR, Near Field Communication), la même qui est utilisée pour les paiements sans contact. C’est pourquoi en France, Fabien ne peut pas l’utiliser pour les paiements supérieurs à 50 euros”, précise Actu.fr. La puce a également une durée de validité limitée. Fabien devra la faire retirer chez un spécialiste dans 9 ans.
“L’implant Walletmor ne provoque aucune maladie et peut être installé dans le corps sans le moindre risque”, affirme l’entreprise britannique, assurant qu’il s’agit d’une puce “impossible à pirater”. Une invention étonnante qui poussent les chercheurs à se poser des questions, notamment sur le risque potentiel de piratage et de danger sur la santé.
Théoriquement, les voleurs peuvent essayer de pirater la puce et tenter de voler les données personnelles et bancaires des victimes. La BBC Research pointe également du doigt certains effets secondaires qui pourraient survenir comme “une réaction tissulaire indésirable”, “une migration du transpondeur implanté”, “une interférence électromagnétique” ou encore, “un risque de cancer”.
Le cas de Fabien n’est pas isolé. En Europe, 500 personnes auraient choisi de se faire implanter une puce. En France, elle est autorisée à la commercialisation depuis trois ans. En Suède, la puce s’est démocratisée puisque 5 000 personnes vivent avec une implantation dans le corps.