Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Il y a quatre ans, la France était en plein confinement, plongée dans une pandémie de Covid-19, qui semblait ne pas avoir de fin. Tandis que les masques, les injonctions à rester chez soi et la perspective d’un vaccin faisaient partie de notre quotidien, ces données paraissent aujourd’hui moins présentes au jour le jour. Il faut dire que la fin des tests généralisés, mais aussi l’arrêt du suivi épidémique, ont rendu la présence du virus quasiment invisible, même si les autorités sanitaires restent en alerte. À l’approche des Jeux olympiques, la crainte d’un nouveau coronavirus est donc d’actualité. Nous faisons le point.
Arrivée d'un nouveau coronavirus : les autorités sanitaires vigilantes
Transports, travail, courses, vie culturelle et associative, mais aussi voyages et restaurants … La vie normale a repris ses droits après avoir été lourdement entachée par la pandémie de Covid-19 vécue à travers le monde ces dernières années. Les masques ont été progressivement relégués au placard ou uniquement réservés aux professionnels de santé tandis que le gel hydroalcoolique a, peu à peu, disparu des espaces communs. Derrière cette apparente accalmie, le virus du Covid-19 reste pourtant largement surveillé puisque la crainte d’une reprise est toujours présente.
Les autorités sanitaires sont ainsi particulièrement en alerte alors que les Jeux olympiques olympiques doivent avoir lieu dans la capitale du 26 juillet au 11 août prochain. Comme l’évoquent nos collègues de Capital, les épidémiologistes de Santé publique France produisent toujours des analyses de risques hautement détaillées sur le virus. Ainsi, ils ont récemment étudié l’apparition d’un nouveau variant, observé à partir du mois de février. Dénommé “XDK”, il serait un recombinant de JN.1 et de XBB.1.16, deux autres sous-lignages de la galaxie Omicron.
Arrivée d'un nouveau coronavirus : un variant détecté
Pour l’heure, ce nouveau variant suscite peu d’inquiétude chez les scientifiques. Chef du service de virologie à l’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon et membre du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), Bruno Lina estime néanmoins qu’il faut “évidemment le surveiller” mais que le plus probable reste “qu’on n’en reparle plus dans un mois”.
Afin de se prémunir d’un nouveau coronavirus, le ministère de la Santé et de la Prévention a lancé une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19. Il s’agit, dès lors, de “protéger les publics les plus vulnérables et exposés aux formes graves de la maladie”. La vaccination reste, cette fois encore, prise en charge en intégralité par l’Assurance maladie.
Arrivée d'un nouveau coronavirus : un risque d’ici 2030 ?
Lors de la précédente campagne de vaccination, le chiffre de personnes vaccinées n’était que de “30,2% des personnes âgées de 65 ans et plus”. Dans ce cadre, il est redouté qu’une moindre couverture vaccinale puisse faire baisser l’immunité collective contre le Covid-19. Il reste ainsi possible qu’un nouveau variant puisse venir semer le trouble prochainement.
Dans un avis déposé auprès du gouvernement début avril, le Covars n’a ainsi pas écarté la présence d’un possible nouveau coronavirusdans les cinq prochaines années. Le rapport notifie qu’une “surveillance et une recherche continue sont essentielles pour atténuer le risque de pandémie”. Avec des recommandations de prudence face au futur brassage de population apporté par les JO cet été.