La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Nouvelle promesse non tenue ? Pendant la campagne présidentielle et l’entre-deux tours qui l’a opposé à Marine Le Pen, Emmanuel Macron s’était engagé à revaloriser les pensions de retraite. Face à la forte augmentation des prix à la consommation, le président de la République avait même envisagé la ré-indexation réelle des revenus des retraités sur l’inflation. Au final, ainsi qu’a pu l’expliquer Planet, l’exécutif a opté pour une autre méthode. Tandis que l’inflation devrait approcher la barre des 7% en septembre prochain et s’installer durablement au-dessus des 6,5% sur l’ensemble de l’année d’après le quotidien Les Echos, la progression des pensions n'excédera pas 4%.
En dépit du manque à gagner que cette situation pourrait engendrer pour les retraités, qui sont globalement moins susceptibles que les actifs de gonfler leurs revenus, la revalorisation demeure une bonne nouvelle. D’autant plus, a tenu à rappeler la Première ministre, qu’il faut aussi compter la précédente augmentation des pensions, survenue en début d’année. “Cela fera un peu plus de 5% de revalorisation cette année. Très concrètement, pour une personne qui a une pension de 1.200 euros, c’est 60 euros de plus par mois”, a ainsi déclaré Elisabeth Borne devant les micros de France Bleu.
Revalorisation des retraites : d’où vient l’inquiétude ?
Ce n’est pas la seule question que les internautes ont souhaité poser à l’ancienne ministre du Travail. Certains auditeurs craignent en effet que la revalorisation n'ait finalement pas lieu.
"On voit bien que l'inflation est forte et qu'il faut répondre sans attendre la date habituelle de revalorisation des retraites, c'est-à-dire le 1er janvier 2023", a donc rassuré la cheffe du gouvernement. Et elle de poursuivre, sans ambages : “Donc, je vous confirme que pour toutes les retraites, il y aura bien, en juillet, une revalorisation de 4%."
Pour autant, et en dépit de telles affirmations, le doute subsiste. Une revalorisation effective dès le mois d’août apparaît complexe. Pourquoi ?
Revalorisation des retraites : pourquoi ce n’est pas pour tout de suite
La revalorisation des pensions de retraites ne saurait avoir lieu le 9 août, comme l’avait initialement annoncé Olivier Dussopt, le ministre du Travail. En cause ? Le calendrier parlementaire, explique Pleine Vie sur son site. L’augmentation du niveau des pensions n’a finalement été votée que ce jeudi 21 juillet 2022, ce qui va rendre complexe une application aussi rapide. D’après nos confrères, il faudra probablement attendre la rentrée avant de toucher du doigt les précieux deniers promis.
Est-ce à dire, toutefois, que les retraités perdront de l’argent sur le total qui leur était initialement promis ? Pas nécessairement. Explications.
Retraites : le retard va-t-il engendrer un manque à gagner pour les retraités ?
En théorie, le retard d’application relatif à la mise en place de la revalorisation des retraites ne devrait pas engendrer le moindre manque à gagner pour les assurés. Et pour cause ! Comme l’explique l’Assurance retraite sur son site, la progression “s’appliquera à partir de votre retraite du mois de juillet”. Aussi paradoxal que cela puisse potentiellement sembler, cela n’est pas incompatible avec un versement (potentiellement beaucoup plus) tardif.
“A partir de la date de mise en œuvre, le montant de votre retraite tiendra compte de la revalorisation au 1er juillet, et la somme due vous sera versée de façon rétroactive”, détaille en effet la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav).