De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La fusion opérée par l’Agirc et l’Arrco en 2019 a créé deux tranches de cotisation, ainsi qu’un taux de cotisation différent en fonction des tranches. Ce régime de retraite complémentaire fonctionne ainsi par prélèvement de cotisations sociales salariales et patronales, progressivement converties en points retraite. Il est ainsi essentiel de faire la différence entre la cotisation prélevée par l’employeur sur le salaire et la cotisation qui permet d’obtenir des points de retraite. Quels sont les taux de cotisation actuellement appliqués ?
Retraite complémentaire : quelles cotisations pour l’Agirc-Arrco ?
Les cotisations Agirc-Arrco sont prélevées par l’employeur et versées aux caisses de retraite complémentaire. Leur montant est défini en fonction du plafond de la Sécurité sociale, mais aussi du taux de cotisation contributif et non contributif. Afin d’effectuer le calcul, c’est la formule “montant des cotisations = Assiette de cotisation x Taux de cotisations” qui est retenue. L’assiette de cotisations est, dès lors, déterminée selon les tranches de rémunération. La tranche 1 va de 0 à 1 fois le plafond de la Sécurité sociale, soit un maximum de 43 992 euros pour l’année 2023, tandis que la seconde tranche est comprise entre 1 et 8 fois le plafond de la Sécurité sociale, pour un total maximum de 351 936 euros.
Retraite complémentaire : quels sont les taux de cotisation de l’Agirc-Arrco ?
Le taux de cotisation Agirc-Arrco correspond à un pourcentage appliqué à l’assiette de cotisation. Il fluctue en fonction de la partie patronale et de la partie salariale. Dans le cas du taux contractuel de cotisation nécessaire afin d’acquérir des points, la tranche 1 est fixée à 6,20% alors que la tranche 2 va jusqu’à 17%. Pour le taux d’appel des cotisations, la tranche 1 a, cette fois, un taux d’appel égal à 7,87% et la tranche 2, pour sa part, peut s’élever jusqu’aux 21,59%.