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En ce début 1er février les choses bougent côté retraite. Tout d'abord avec la revalorisation des pensions de retraite de base qui ont lieu chaque année au 1er janvier pour tenir compte de l’évolution de l’inflation.
Une augmentation de 5,3 % de votre pension de base en février
Et cette année, l’augmentation, qui concerne environ 14 millions de retraités, est de 5,3 %. Les pensions de base étant versées dans la plupart des cas à terme échu, c’est-à-dire à la fin de la période pour laquelle elles sont dues, la revalorisation apparaîtra sur les comptes bancaires lors du versement du 9 février prochain. Elle sera de 42,40 € pour une retraite mensuelle moyenne de 800 €.
Votre taux de CSG va peut-être évoluer en février
À cette occasion, un autre changement, et pas des moindres, peut également faire significativement évoluer le montant de votre pension : l’actualisation de vos taux de prélèvements sociaux. Les retraites sont en effet soumises à la contribution sociale généralisée (CSG), à la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) et à la contribution de solidarité pour l’autonomie (Casa).
Vous êtes concerné si votre revenu fiscal de référence (RFR) de l’avant-dernière année d’imposition dépasse un certain seuil de revenus. Au 1er janvier 2024, les plafonds pour déterminer les taux applicables ont été revalorisés de 5,3 %, compte tenu de l’évolution moyenne annuelle des prix à la consommation. Voici quatre situations qui peuvent faire évoluer votre pension en fonction de votre RFR et le nombre de parts de votre quotient familial.
Quatre situations et quatre possibilités d'évoluer pour votre pension
Selon votre revenu fiscal de référence et le nombre de parts de quotient familial, quatre situations peuvent se présenter :
- exonération de CSG, CRDS et Casa ;
- assujettissement à la CSG au taux de 3,8 % (taux réduit) et CRDS ;
- assujettissement à la CSG au taux de 6,6 % (taux médian) et CRDS et Casa ;
- assujettissement à la CSG aux taux de 8,3 % (taux normal) et CRDS et Casa.
CSG | Exonération | 3,8 % | 6,6 % | 8,3 % |
CRDS | Exonération | 0,5 % | 0,5 % | 0,5 % |
CASA | Exonération | Exonération | 0,3 % | 0,3 % |
Quotient familial | RFR inférieur ou égal à | RFR allant de | RFR allant de | RFR supérieur à |
1 part fiscale | 12 230 € | 12 231 € à 15 988 € | 15 989 € à 24 812 € | 24 812 € |
1,5 part | 15 495 € | 15 496 € à 20 257 € | 20 258 € à 31 435 € | 31 435 € |
2 parts | 18 760 € | 18 761 € à 24 525 € | 24 526 € à 38 059 € | 38 059 € |
Demi-part en plus | + 3 265 € | + 4 269 € | + 6 623 € | + 6 623 € |
Sources : Merci pour l'Info
Concrètement pour savoir quel sera vos taux de prélèvements sociaux, référez-vous au revenu fiscal de référence de 2022, figurant sur l’avis d’impôt 2023. Si vos revenus ont évolué, il est donc possible que votre taux de CSG soit revu à la hausse ou à la baisse en 2024.
Il existe, évidemment et toutefois, un mécanisme de lissage pour éviter les effets de seuils. Si votre taux de CSG était nul ou réduit (3,8 %), vous ne passerez pas automatiquement au taux supérieur de 6,6 % ou 8,3 %. Le passage au taux médian ou normal ne s’applique que si votre RFR franchit le plafond du taux réduit deux années de suite.
Autre bonne nouvelle de ce mois de février, la fin du malus Argirc-Arrco. Voici les conséquences sur votre pension.
Fin du malus Agirc-Arrco si vous le payez encore
Avec le report de l’âge légal de départ à la retraite, les partenaires sociaux, gestionnaires du régime de retraite complémentaire des salariés du privé Agirc-Arrco, ont décidé de mettre fin au système de bonus/malus, revient le site Merci pour l'Info. En vigueur depuis 2019, ce dernier visait à inciter les salariés à travailler au-delà de l’âge légal de départ à la retraite.
Son intérêt ne se justifiant plus avec la récente réforme des retraites, le malus de 10 % appliqué temporairement sur le montant de la retraite complémentaire a été supprimé depuis le 1er décembre pour les nouveaux retraités. Ainsi, pour les assurés déjà retraités et actuellement soumis au malus, il sera supprimé à compter du 1er avril 2024. Aucun remboursement des sommes déduites au titre du malus jusqu’au 1er avril 2024 ne sera restitué.