Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Alors que l’espérance de vie augmente, les seniors souhaitent pouvoir rester aussi longtemps que possible dans leur logement. Une option qui n’est pas forcément évidente à mettre en place lorsque leur foyer n’est plus adapté à une perte d’autonomie conséquente. Afin d’y remédier, le gouvernement a lancé un nouveau dispositif, entré en vigueur depuis le 1 janvier 2024. Appelé MaPrimeAdapt’, il permet aux plus modestes d’adapter leur logement à cette problématique. Qui peut en bénéficier ?
MaPrimeAdapt’ : une nouvelle aide pour adapter votre logement
Promise en novembre 2021, MaPrimeAdapt’ a finalement été mise en vigueur le 1er janvier 2024 afin de pallier les besoins de seniors en perte d’autonomie. Cette aide financière est ainsi utilisée pour adapter les logements des personnes âgées dans ce contexte et améliorer leur habitat de manière durable. Elle leur offre ainsi la capacité de régler certains travaux, qui pourront rendre meilleure l’ergonomie du logement, mais aussi financer l’installation d’équipements. Ce soutien fait partie des mesures gouvernementales prévues dans le plan “anti-chute” visant à réduire de 20% le nombre de chutes chez les seniors d’ici 2025.
MaPrimeAdapt’ : quelles sont les conditions d’accès ?
Dans la liste des améliorations pouvant être réalisées grâce à MaPrimeAdapt’, on trouve notamment l’installation de barres d’appui, celle d’un monte-escalier, de toilettes ergonomiques, la rénovation de la salle de bain avec siège mural ou encore la modification d’une baignoire en baignoire à porte. Pour bénéficier de cette aide, vous devez avoir atteint l’âge de 70 ans ou plus, être propriétaire de votre logementet posséder des revenus annuels inférieurs à 25 000 euros. Si vos revenus sont inférieurs à 20 593 euros, MaPrimeAdapt’ pourra couvrir jusqu’à 70% des travaux dans la limite de 22 000 euros. Pour des revenus situés entre 20 593 et 25 000 euros, elle prendra en charge 50% des coûts des travaux.