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“Il y a 85 milliards d'euros de niche fiscale. Si vous avez 10 % en moins, ça fait 8 milliards et demi et vous pouvez faire beaucoup pour l'État et pour réduire les impôts”, a déclaré la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, dans Bonjour ! La Matinale TF1, ce mercredi 16 avril.
Alors que le gouvernement est en quête de 40 milliards d’euros d’économies budgétaires, l’exécutif envisage de revoir certains avantages fiscaux. Dans le viseur du gouvernement : 467 niches fiscales, dont certaines ne profiteraient qu’à une poignée de contribuables.
Il convient toutefois de noter que ces niches ne concernent pas uniquement l’impôt sur le revenu. Elles s’appliquent aussi aux entreprises via l’impôt sur les sociétés, ou encore à d’autres taxes comme la TVA ou les droits de succession.
En se focalisant uniquement sur les dispositifs pour lesquels Bercy fournit un décompte précis des bénéficiaires, on recense 69 niches fiscales qui profitent à moins de 100 contribuables. Et parmi ces dernières, près de la moitié ne bénéficient à personne. En annexe du budget 2025, la mention “0 bénéficiaire” s’affiche noir sur blanc.
Deux explications possibles : ces avantages fiscaux sont soit en train d’être discrètement supprimés, soit tout juste créés et donc encore inutilisés. C’est le cas par exemple de l’exonération sur les dividendes issus du nouveau Plan d’épargne avenir climat (PEAC), un placement destiné aux mineurs qui n’est même pas encore disponible dans les établissements bancaires.
Voici les 12 niches fiscales parmi les 69 identifiées comme profitant à moins de 100 contribuables, qui ne bénéficient à aucun ménage.