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Lors de sa création en 1945, le régime de base escomptait des retraites insuffisantes pour permettre aux actifs venant de quitter la vie professionnelle une retraite sereine. Dans l’optique de les accompagner à la fin de leur carrière, l es syndicats de l’époque ont lutté afin que des retraites complémentaires comme l’Ircantec et l’Agirc-Arrco puissent être mises en place. Des différences existent cependant entre ces deux caisses de retraite. Décryptage.
Retraite Ircantec et Agirc-Arrco : deux complémentaires incontournables
Malgré des usages similaires, l’Ircantec et l’Agirc-Arrco ont toutefois des différences. Ainsi, l’Agirc-Arrco, mis en place en 2019, se charge du versement des retraites complémentaires aux ex-salariés du privé. Ils peuvent en bénéficier quelle que soit leur ancienneté, peu importe leur lieu de résidence. Du côté de l’Ircantec, la retraite complémentaire est destinée aux travailleurs de la fonction publique, qui n’ont pas le statut de fonctionnaire. Elle s’adresse ainsi à près de 3 millions de personnes en France, qui travaillent dans les hôpitaux ou dans des organismes de droit public comme les établissements publics administratifs.
Retraite Ircantec et Agirc-Arrco : quelle différence ?
Outre la destination de chaque retraite complémentaire, le mode de calcul instauré par l’Ircantec et l’Agirc-Arrco est différent. Pour l’Agirc-Arrco, la pension dépend du nombre de points acquis au cours de sa carrière, de la durée d’activité et de la valeur des points. Du côté de l’Ircantec, le montant de la pension complémentaire est déterminé par le nombre de points, mais aussi le taux de rendement et la valeur de service du point. La gestion des deux retraites complémentaires est également spécifique puisque l’Agirc-Arrco est gérée entre les représentants des confédérations patronales et les organismes syndicaux. Quant à l’Ircantec, il est utilisé selon un principe de répartition alors que la caisse qui s’en occupe est la Caisse des dépôts et Consignations.