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Tandis que la réforme des retraites prévue par l’exécutif crée un fort climat de tension en ce début d’année, les Français s’inquiètent de ses conséquences sur leur avenir, leur santé physique et financière, mais aussi leur obligation à travailler plus longtemps. À l’heure actuelle, il plane également un doute sur le futur des retraites complémentaires, qui restent peu évoquées dans le texte de la réforme. Découvrez les informations à retenir sur votre retraite complémentaire et la sauvegarde de la décote de 10%.
Réforme et retraite complémentaire : une communication hésitante
Depuis le 10 janvier, les retraites complémentaires ont été rarement abordées, reléguées derrière les annonces marquantes d’Elisabeth Borne sur le recul de l’âge légal de départ et l’augmentation de la durée de cotisation. Pour le moment, comme les services de l’Assurance retraite l’indiquent, “les retraites complémentaires sont gérées par les partenaires sociaux et non par l’Etat”, ce qui explique le manque d’informations précises à ce propos.
Les Français peuvent, quant à eux, se tourner vers des simulateurs en ligne, essentiellement imaginés pour les salariés du secteur privé afin d’estimer le montant de leur retraite. Du côté de l’Agirc-Arrco, les choses restent floues également puisque les communications proposées autour de la réforme des retraites ne mentionnent pas la question de la retraite complémentaire. Nul doute que l’exécutif se chargera d’éclaircir ces points de façon plus précise lors de l’examen du texte ces prochaines semaines.
Réforme et retraite complémentaire : quel avenir pour la décote définitive ?
Pour bien comprendre les problématiques liées à la retraite complémentaire, il est important de maîtriser la distinction entre décote définitive et décote temporaire. Ainsi, la décote définitive s’applique lorsque l’assuré n’a pas rempli les conditions de départ à la retraite à taux plein. Votre pension sera, dès lors, minorée. Dans le cas de la retraite de base, le taux de 50% est, par exemple, réduit de 1,25% par trimestre manquant.
Du côté de la retraite complémentaire, votre pension sera également minorée si vous ne parvenez pas à l’âge et aux trimestres requis. Directement corrélée sur le nombre de trimestres manquants ou votre âge, votre pension connaîtra une baisse de 1% en l’absence d’un trimestre et pourra atteindre 22% s’il vous manque 20 trimestres.
Réforme et retraite complémentaire : quelle évolution pour la décote temporaire ?
Dans le cas de la décote temporaire, également nommée décote de 10%, les interrogations sont majeures. On parle ici d’un malus de trois ans à hauteur de 10%, appliqué à tout assuré sur le montant de sa retraite complémentaire lorsqu’il part à taux plein. Pour ce coefficient de solidarité, ce sont les personnes nées à partir de 1957, qui doivent subir ce malus pendant trois ans, au maximum jusqu’à leur 67 ans, avant de pouvoir toucher en intégralité leur retraite complémentaire.
Afin d’éviter ce malus, vous pouviez jusqu’à aujourd’hui décaler votre départ en retraite complémentaire d’un an, en sachant que cette minoration était limitée à 5% pour les personnes assujetties au taux réduit de la CSG. Les salariés exonérés de CSG, mais aussi les aidants familiaux et les personnes handicapées n’étaient également pas concernés par cette minoration. Reste à savoir ce qu’il adviendra lors de l’étude du texte et des débats au Parlement.