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L’allocation de solidarité aux personnes âgées, également nommée Aspa ou encore “minimum vieillesse”, offre la possibilité aux retraités recevant une trop petite pension d’obtenir un minimum de ressources. De cette façon, les principaux concernés peuvent prétendre à une qualité de vie plus confortable grâce à ce dispositif. Toutefois, ce dernier est soumis à différentes conditions d’attribution, mais aussi à des conditions d’âge. Avec l’adoption de la réforme des retraites, il est donc normal de s’interroger sur les futures modifications qui vont impacter ce processus. Quelles sont les évolutions prévues ?
Réforme des retraites : que va devenir le minimum vieillesse ?
La récente adoption de la réforme des retraites suscite des questionnements et des polémiques avant sa mise en application prévue le 1er septembre prochain. En effet, de nombreux bouleversements vont avoir lieu, notamment le relèvement de l’âge légal de départ, qui va passer de 62 à 64 ans, ainsi que la hausse de la durée d’assurance. Dans ce contexte, que va devenir l’Aspa, également appelé “minimum vieillesse” ? Cette prestation mensuelle, accordée aux retraités les plus modestes, est ainsi versée par une caisse de retraite et demeure attribuée selon différentes conditions.
Les personnes concernées par l’Aspa sont nombreuses : pour la percevoir, vous n’avez pas d’obligation familiale et pouvez être aussi bien célibataire que veuf, divorcé ou séparé. Son montant diffère néanmoins en fonction de vos revenus, soumis à une limite maximale. Depuis le 1er juillet 2022, il est ainsi indispensable de ne pas dépasser les 961,08 euros brut par mois. Un âge minimum est également fixé et reste actuellement en question avec la mise en application de la réforme des retraites.
Réforme des retraites : un âge minimum modifié ?
Interrogé à ce sujet, le cabinet du ministre du Travail, Olivier Dussopt, a donné des nouvelles rassurantes au sujet de l’Aspa. D’après lui, “la réforme ne touche pas aux règles d’éligibilité de l’Aspa”, comme le rapporte Moneyvox. L’entourage d’Olivier Dussopt a ainsi fait savoir que la réforme ne comporte “que des mesures favorables” sur cette allocation et qu’il ne devrait pas y avoir de changement majeur.
Rappelons que l’Aspa est accordée à partir d’un âge minimum, fixé au préalable. La règle est, dès lors, que ce “minimum vieillesse” possède un accès possible à partir de l’âge de 65 ans. Vous pouvez également en bénéficier à partir de 62 ans si vous êtes reconnu inapte au travail ou atteint d’une incapacité permanente d’au moins 50%.
Réforme des retraites : l’Aspa pour personnes en situation de handicap ?
Pour cette deuxième possibilité d’âge minimum, le cabinet du ministre du Travail a également tenu à rassurer les personnes en situation de handicap. Malgré le recul de l’âge légal de départ à la retraite, qui passe de 62 à 64 ans, les futurs retraités, reconnus inaptes au travail, pourront toujours en bénéficier dès l’âge de 62 ans.
Alors que les décrets d’application vont être progressivement publiés jusqu’à l’échéance du 1er septembre, le gouvernement n’a donc pas souhaité faire durer le suspense et a préféré rassurer les principaux concernés par cette mesure. Une nouvelle appréciable au cœur des grands bouleversements du dispositif.