De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
De plus en plus de Français prennent une pause dans leur carrière professionnelle. Qu’elle soit utilisée pour effectuer une formation, se recentrer sur sa vie familiale ou voyager, elle apparaît comme un aparté appréciable dans un quotidien de travail chargé. Toutefois, ce choix n’est pas sans conséquence, notamment pour une future retraite. À quel système appartient le congé sabbatique ? Est-ce possible de continuer à cotiser des trimestres pendant un congé sabbatique ?
Retraite : quel type de congé sabbatique privilégier ?
Dans la perspective d’une pause durant votre carrière, vous n’êtes pas obligé de démissionner ou encore de réclamer une rupture conventionnelle. Privilégiez la prise d’un congé sabbatique, d’un congé sans solde ou encore d’un congé de solidarité internationale (CSI), qui sont proposés aux salariés du secteur privé. Dans le cadre du congé sabbatique, vous pouvez mettre votre contrat de travail en suspens pour une durée allant de 6 à 11 mois. Si vous êtes fonctionnaire, vous pouvez également profiter d’une mise en disponibilité. Soyez néanmoins attentif à l’option choisie afin d’évaluer les impacts sur la cotisation de vos trimestres et votre future retraite.
Retraite : à quel moment prendre un congé sabbatique ?
Il n’est pas possible de prolonger un congé sabbatique et votre salaire n’est pas versé durant cette période. Votre poste reste, quant à lui, conservé durant votre congé jusqu’à votre retour et votre rémunération sera conservée lors de votre reprise d’activité. Sachez toutefois que cette période ne vous offre pas de droit à la retraite, mais que vous pouvez choisir de ne pas prendre votre congé sabbatique en début d’année. De cette manière, vous aurez la possibilité de cumuler au moins un trimestre avant votre départ. Pour cotiser quatre trimestres, vous pouvez également prendre votre congé sabbatique à partir du 1er juillet jusqu’au 31 mai de l’année suivante.