Si ce week-end s’annonce calme avec des températures de saison, la météo devrait fortement se détériorer la semaine prochaine avec de fortes rafales de vent attendues dans le Nord du pays.
Il ne cache plus la philosophie de son texte. Emmanuel Macron, rattrapé une fois de plus par la crise du coronavirus Covid-19, continue à travailler sur la transformation de notre modèle de retraites. Après tout, ainsi que l’a déjà expliqué Planet, il s’agit à bien des égards de la "mère des réformes" ; qui aurait pu constituer un important pilier du quinquennat en cours. Initialement, le chef de l’Etat prévoyait un changement de paradigme particulièrement ambitieux, puisqu’il s’agissait de mettre à bas les 42 régimes spéciaux qui composent notre système actuel au profit d’une nouvelle structure, réputée universelle. Par essence, assurait alors l’exécutif, plus juste et plus lisible ; une analyse à laquelle n’ont pas souscrit tous les économistes…
Ce premier texte a été abandonné après une importante vague de grève en décembre 2019, immédiatement suivie d’une pandémie mondiale que nul ne saurait aujourd’hui ignorer. Cependant, depuis les débuts de la dégradation épidémiologique du pays, l’équipe gouvernementale a lâché plusieurs ballons d’essai dans l’espoir de reprendre ce large chantier… Quitte, parfois, à le remanier un peu. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance à maintes fois plaidé pour une réforme paramétrique - qui touche aux paramètres de la retraite, donc - à défaut de pouvoir engager une refonte systémique - qui transforme en profondeur le système de retraite, donc.
Réforme des retraites : quelle est la nouvelle philosophie d’Emmanuel Macron en la matière ?
Avant son élection, Emmanuel Macron assurait les actifs de sa volonté de ne pas repousser l’âge de départ. Pas question, alors, d’allonger la durée de cotisation nécessaire pour prétendre au taux plein. A l’évidence, explique Le Parisien, le président a changé d’avis sur la question.
"Parce que nous vivons plus longtemps, il nous faudra travailler plus longtemps et partir à la retraite plus tard", a en effet admis le chef de l’Etat, à l’occasion de son allocution du lundi 12 juillet 2021. Il insiste : "L’âge de départ doit être plus tardif". Mais à partir de quand ?
Réforme des retraites : sait-on enfin quand Emmanuel Macron la mènera à bien ?
Des semaines durant, l’exécutif s’est interrogé : faut-il relancer la réforme des retraites tout de suite, de sorte à pouvoir l’ajouter au bilan du chef de l’Etat pour sa prochaine campagne présidentielle, ou vaut-il mieux attendre un second mandat ? Emmanuel Macron, indiquent nos confrères, penchait pour la première option. Nombre de ses conseillers et de ses ministres, cependant, ont tâché de le faire changer d’avis. Au final, c’est la reprise de la pandémie qui a peut-être le plus pesé dans sa décision.
"Je ne lancerai pas cette réforme tant que l’épidémie ne sera pas sous contrôle et la reprise bien assurée", a-t-il en effet affirmé lundi 12 juillet 2021. Pour autant, il n’entend pas perdre de temps ! Les consultations avec les partenaires sociaux reprendront "dès la rentrée", sous la direction du Premier ministre, note encore Le Parisien. Pour permettre une réforme progressive…
Vers une réforme des retraites progressives, protégeant la dignité des assurés ?
Autre point essentiel sur lequel Emmanuel Macron a souhaité s’attarder : la réforme ne sera pas immédiate, même après son entrée en vigueur. Il n’est donc pas question de travailler de travailler davantage tout de suite… "Pas demain, pas brutalement, pas de manière uniforme car il faut prendre en compte la difficulté des métiers", a-t-il tenu à préciser, rapporte Le Parisien.
Puis, il est rentré davantage dans le détail : la transformation se fera "progressivement, sur plusieurs années et par un système qui fait la différence selon le travail réellement effectué". Non sans donner quelques gages aux actifs d’aujourd’hui, qui sont aussi les retraités de demain… "Une vie de travail doit offrir une pension digne. Et donc toute retraite pour une carrière complète devra être supérieure à 1 000 euros par mois", a en effet promis le président.