De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans le contexte du débat portant sur le texte de la réforme des retraites portée par Emmanuel Macron et Elisabeth Borne, il semble pertinent de s’informer en profondeur sur le fonctionnement préexistant de ce fameux système. En France, tous les salariés sont soumis à 2 régimes de retraite obligatoires. A savoir, la pension de retraite de base et la pension de retraite dite "complémentaire", d’après le site officiel du service public.
Les fonds versés mensuellement aux retraités sont en théorie constitués exclusivement par les cotisations des salariés actifs : ladite cotisation se fait depuis le salaire de l’employé et de façon simultanée pour le régime de base et pour le régime complémentaire. De la même manière, une fois retraité, vous toucherez chaque mois à la fois la pension de base et la pension complémentaire.
Pensions de retraite : elles s’accumulent en fonction des régimes
Si vous avez travaillé dans le secteur privé tout au long de votre carrière, votre caisse de retraite complémentaire sera celle de l’Agirc-Arrco. Si votre carrière professionnelle a vu défiler une pluralité de professions associées à des régimes de retraite différents, vous toucherez plusieurs pensions différentes. Les secteurs professionnels concernés pour l’heure sont notamment celui de l’agriculture, de l’artisanat, du commerce, du secteur privé ou encore des professions libérales.
L’une des modalités caractéristiques de notre système de retraite est la tristement célèbre pension de réversion. Triste car elle implique que le mari ou la femme de quelqu’un décède. Auquel cas, il est possible pour le veuf ou la veuve de toucher une partie de la pension de son conjoint défunt. Les modalités de cette pension de réversion varient entre régime de base et complémentaire.
Retrouvez donc ci-dessous les 5 principales différences pour la pension de réversion entre retraite de base et complémentaire, d’après Notre Temps.