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Tout départ à la retraite se doit d’être préparé. Faute de quoi, la transition pourrait s’avérer particulièrement complexe, tant sur le plan financier que sur le plan psychologique. Fort heureusement, anticiper sa cessation d’activité n’a rien de bien sorcier. Il est bien sûr des pièges à éviter, dont Planet a d’ores et déjà fait la liste, mais plusieurs documents récapitulatifs peuvent aider le futur assuré dans sa quête. Deux d’entre eux se démarquent tout particulièrement, informe d’ailleurs Notre-Temps sur son site : le relevé individuel de situation - que l’ensemble des travailleuses et des travailleurs reçoivent tous les 5 ans après 35 ans - et l’estimation indicative globale (EIG), qui l’accompagne systématiquement à compter de 55 ans.
Documents de retraite : de quoi parle-t-on au juste ?
Le relevé individuel de situation, explique AG2R La Mondiale sur son site, est "un relevé de carrière inter-régimes". Concrètement, il s’agit d’un document qui "reprend l’intégralité des droits à la retraite", peu importe à quel moment ils ont été acquis au cours de la carrière ou auprès de quel régime ils ont été cotisés. Très concrètement, il reprend l’ensemble des éléments suivants :
- Les trimestres cotisés pour la retraite de base ;
- Les points acquis pour la retraite complémentaire ;
- La liste des différents régimes dont tout un chacun dépend
- La liste des revenus sur lesquels ont été payé des cotisations
- Une répartition des meilleures années au prorata de la durée d’assurance
Il s’agit bien évidemment d’un document de référence, indispensable pour profiter d’une vue globale sur ses droits.
L’estimation indicative globale, poursuit La Retraite en Clair, est document envoyé à partir de 55 ans par l’une des caisses de retraites à laquelle l’on est affilié(e). Il permet de se "faire une idée du montant" des différentes pensions de retraite de base et complémentaire… sur la base de l’année choisie pour la liquidation des droits.
Comment lire vos documents de retraite ?
Premier point à connaître : quels sont les éléments qui figurent sur ces deux relevés ? Rappelons d’abord que certains éléments n’y figurent pas par défaut. C’est le cas des périodes de travail à l’étranger comme de celles relatives au chômage non indemnisé. C’est à vous qu’il revient de les déclarer aux caisses de retraites compétentes en la matière. Il faut aussi faire le point avec elles à propos des majorations de trimestres accordées "au titre de l’éducation d’un enfant, d’un congé parental ou pour un parent handicapé", rappelle Notre-Temps. N’hésitez donc pas à demander la mise à jour du relevé s’il est incomplet.
Du reste, le relevé se découpe en pages. La première revient sur les trimestres et les points acquis par la travailleuse ou le travailleur. Les suivantes récapitulent respectivement :
- Le déroulé de la carrière, année après année ;
- Les salaires bruts sur la base desquelles ont été prélevées les cotisations sociales
Le cas de l’estimation indicative globale diffère légèrement. Récapitulatif.
EIG : tout ce qu’il faut savoir pour bien comprendre le document
En pratique, poursuit Notre-Temps, l’estimation indicative globale revient aussi sur le montant brut (annuel comme mensuel) de la retraite que vous pourrez percevoir à compter de 62 ans. Si celle-ci n’est pas soldée à l’âge légal de départ, les montants sont réactualisés d’année en année, jusqu’à atteindre 67 ans.
Une case du rapport est grisée : elle symbolise le montant de la retraite à taux plein, c’est-à-dire sans abattement ; indique nos confrères. Le second tableau qui figure sur le document liste, pour sa part, les retraites qui seront éventuellement versées une fois en raison d’un faible montant total.
Attention, les chiffres communiqués ne correspondent qu’à une estimation.