Lucie Castets © Linsale Kelly/BePress/ABACAabacapress
Après l'échec de sa candidature à Matignon, Lucie Castets est pressentie pour succéder à Hugo Prevost, élu LFI de l'Isère qui vient de démissionner suite à des accusations de violence sexuelle.

Lucie Castets pourrait bientôt s'asseoir sur les bancs de l’Assemblée nationale. Écartée de Matignon où elle candidatait sous l’égide du Nouveau Front Populaire, la haute fonctionnaire de la mairie de Paris est citée parmi la liste des candidats pour reprendre le siège d'Hugo Prevost, qui a donné sa démission mercredi dernier après des accusations de violence sexuelle à son encontre. L’élu LFI de l’Isère a été exclu de La France insoumise et du groupe parlementaire du mouvement de gauche radicale.

Interrogé lundi sur LCP, le coordinateur de La France Insoumise Manuel Bompard a confié que son parti envisageait d’investir Lucie Castets dans la prochaine élection législative partielle pour remplacer l’élu de 25 ans. "Ça fait partie des scénarios. On en discute avec elle", a-t-il annoncé. 

 "Tout le monde veut qu'elle soit candidate dans l'Isère”

Cette circonscription avait été attribuée à LFI dans le cadre de l'accord du NFP. Les Insoumis souhaitent y présenter un candidat lors de l'élection partielle, qui devrait avoir lieu d'ici trois mois. Si le candidat est élu, il devra siéger avec le groupe parlementaire de LFI à l’Assemblée nationale. Et ce détail pourrait freiner la haute fonctionnaire de 37 ans ayant émergé comme potentielle Première ministre NFP car issue de la société civile et n'étant pas affiliée à un parti politique.

"Tout le monde veut qu'elle soit candidate dans l'Isère, elle y compris. Mais la question c'est dans quel groupe elle siège… Ce n'est pas gagné d'avance mais c'est faisable", précisait lundi un cadre insoumis à l'AFP. 

Lucie Castets a d’ores et déjà fait savoir qu'elle se mettait en retrait de la mairie de Paris afin de rester "disponible" pour le projet politique du NFP.