Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
À l’occasion de la rentrée scolaire des petits et grands, Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire, s’est rendu dans une école des Hauts-de-Seine, pour souhaiter une bonne rentrée aux élèves. Le Premier ministre s’est, à cette occasion, prêté à un exercice particulier : une session de questions-réponses avec des élèves de CM2. Les questions innocentes des enfants, dans un contexte politique tendu, ont créé un moment de gêne.
La question qui sème le doute
“Il est comment le président avec vous ?”, lance alors un élève à l’ex-Premier ministre. Les rires tonitruants des adultes présents ont laissé place au silence et à quelques balbutiements timides du premier concerné.
“On travaille ensemble depuis des années, j’ai été d’abord ministre de l’Éducation nationale, porte-parole du gouvernement puis Premier ministre, donc on travaille beaucoup ensemble. On a des vraies relations de travail, de respect, de reconnaissance, d’admiration”, explique Gabriel Attal, ponctué d’hésitation.
Pourtant, selon les derniers bruits de couloir de l’Élysée, une véritable guerre froide se mène entre le président et son acolyte démissionnaire. À tel point que les deux ne se parleraient plus. En cause, la dissolution surprise : “J’ai pris un autobus dans la figure avec sa dissolution préparée dans mon dos avec certains de mes ministres”, aurait-il lâché, comme le rapporte La Dépêche. Les rumeurs étaient-elles alors infondées ? C’est, sans doute, le message qu’a souhaité faire passer Gabriel Attal lors de sa visite dans les écoles des Hauts-de-Seine. Gabriel Attal se voulait très rassurant : “bien sûr qu’on a une relation de proche, puisque je l’ai accompagné depuis longtemps, avant même qu’il soit président ! Donc bien sûr qu’on a une relation de proximité”, a-t-il confié. À demi-mot, le Premier ministre a toutefois concédé que “notre pays traverse une situation politique inédite”. Pour preuve, un Premier ministre démissionnaire depuis 48 jours, c’est du jamais vu, comme le rappelle Le Parisien. Pour autant, le travail est “loin d’être à l’arrêt”, selon lui. Mais dans ses quelques confidences, le Premier ministre fait ressentir plusieurs déceptions. Notamment sa réforme sur le nouveau brevet, qui n’est pas encore adoptée. Une déception qui vient s’ajouter à cette dissolution inattendue. Pourtant, l’homme politique ne semble pas rancunier... Il a pris la tête du groupe Renaissance (camp présidentiel), à l’Assemblée nationale. Contexte tendu et amitié perdue ? La rumeur était-elle fausse ?
Désillusion gouvernementale