Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Une intervention qui a visiblement marqué les esprits. Lors d'une séance dédiée au budget à la commission des finances de l’Assemblée nationale ce lundi 9 septembre, le parlementaire proche de Jean-Luc Mélenchon a peiné à lire ses propres notes tout en bégayant à plusieurs reprises.
Lors de sa prise de parole, Sébastien Delogu a notamment reproché au ministre démissionnaire Bruno Le Maire, tout en butant sur son nom, d’avoir “conclu un pacte avec le Rassemblement National” et d’être à l’origine de “l’explosion du déficit et de la dette”. Un montant, sorti de nulle part, qu’il estime à “900 milliards d’euros” à cause de “sept ans de décisions prises par pure idéologie néolibérale”.
L’élu de la septième circonscription des Bouches-du-Rhône s’est emmêlé non seulement dans ses mots mais aussi dans ses calculs alors qu’il interrogeait le ministre démissionnaire de l’Économie et des Finances : “Préparez-vous déjà le passage du témoin au Rassemblement national quand vous fustigez la fraude à la CAF qui pèse 1,3 milliard d'euros pour stigmatiser les Français d'origine du Maghreb, alors qu'on sait que vous n'avez rien dit, rien fait pour la fraude fiscale qui pèse 100 milliards d'euros, soit 600 fois plus ?”... La somme de la fraude fiscale avancée par ce dernier valant en réalité 77 fois la première somme évoquée.
Des contresens qui ont suscité les railleries de nombreux internautes
La chaîne LCP a diffusé un extrait de cette prise de parole, suscitant de vives réactions de la part des internautes : “Le niveau de lecture de ce député est même inférieur au niveau du CP”, s’est indigné l’un d’eux, “Est-ce normal qu’un député lise comme un enfant de 6 ans ?”, questionne un autre.
Autre action marquante des derniers jours : Sébastien Delogu a demandé la restitution du drapeau qu'il avait brandi le 28 mai dernier à l’Assemblée Nationale dans une lettre à Yaël Braun-Pivet. Un geste qui lui avait valu une exclusion pendant quinze jours et une diminution de moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois. Sébastien Delogu n’a pas fini de faire parler de lui.