De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Elle est un visage phare du cinéma français. Pourtant, rien ne prédestinait Mathilda May à faire carrière dans la comédie. À l’origine, la jeune femme née à Saint-Ouen (Karin Haïm de son vrai nom) était une brillante danseuse classique à Paris.
De ses débuts en stage pour trois mois à l’Opéra Garnier à sa formation au Conservatoire de Paris avec Christiane Vaussard pendant quatre ans, Mathilda May a peaufiné son talent. Ce qui lui a permis de décrocher le premier prix à l’âge de 16 ans. Mais, à sa majorité au début des années 1980, elle passe une audition pour Nemo où elle sera acceptée par le cinéaste Claude Nedjar. Une première expérience pour la comédienne qui entame sa nouvelle vocation sous le feu des projecteurs.
Mathilde May sacrée meilleur espoir féminin aux César
Après quelques rôles secondaires, Mathilda May est révélée au grand public dans Le Cri du Hibou en 1987, où elle joue Juliette sous la direction de Claude Chabrol. Un rôle salué par la critique qui lui vaudra le César du meilleur espoir féminin l’année suivante. Un incroyable bouleversement pour l’ancienne danseuse adoubée par le métier. "Je n'aurais jamais osé rêver d'une chose pareille", a-t-elle assuré sur Europe 1 en 2018, avouant que le cinéma est arrivé "de manière totalement imprévue" dans sa vie.
Forte de son expérience, Mathilda May a également décroché le prix Romy-Schneider en 1988 avant de s’imposer dans les fictions à la télévision, mais également dans la chanson en tant que chanteuse ou encore sur les planches au théâtre. Ce qui n’empêchera pas l’artiste de renouer une seconde fois avec Claude Chabrol dans La fille coupée en deux en 2007. Avant de la retrouver ce 2 février sur Arte, voici un florilège des plus belles photos de l’actrice à ses débuts dans notre diaporama.