De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La pension de réversion correspond à une partie de la retraite que touchait la personne décédée. Elle est versée à l'époux (et/ou ex-époux) survivant, et aux enfants sous certaines conditions. Tous les régimes de retraite sont concernés mais le montant de la pension varie d'une caisse à l'autre, rappelle le site la-retraite-en-clair.fr.
Dans les régimes de base dédiés aux salariés du privé, aux professions libérales, aux artisans, aux commerçants, aux industriels, et aux salariés et non-salariés agricoles, la réversion n'est attribuée qu'à partir de 55 ans. Les revenus du "survivant" doivent être inférieurs à 21 985,60 € s'il vit seul et 35 176,96 € s'il vit en couple. Le remariage ne met pas fin à la réversion.
A combien s'élève la pension de réversion ?
Dans le privé, la pension de réversion s'élève à 54 % des droits que percevait le conjoint décédé ou qu'il aurait pu percevoir, et cela « sans tenir compte des majorations de retraite » précise le site Service-public.fr.
Si le défunt était fonctionnaire, elle s'élève à 50 % de sa pension de retraite. Le régime de la fonction publique instaure une autre condition : avoir été marié au moins 4 ans, ou 2 ans avant le départ en retraite du défunt, ou encore avoir eu des enfants avec la personne décédée. Mais il n'y a pas de condition d'âge ni de ressources.
Quid des régimes complémentaires ?
Les règles changent pour toucher la pension de réversion de la retraite complémentaire. Dans le privé, le montant de la pension de réversion atteint 60 % de la retraite. Elle peut être majorée en cas d'enfants à charge, nés ou élevés. Mais attention : le remariage du survivant met fin à la réversion.
Si le défunt dépendait de la MSA, le régime complémentaire des agriculteurs non-salariés, la réversion est fixée à 54 %. Pour la toucher, le survivant doit avoir été marié au moins deux ans avec le défunt. Concernant la réversion dans le régime complémentaire des professions libérales, elle est variable selon les professions, mais s'établit entre 50 et 60 %.
La réversion pour le régime complémentaire de la fonction publique s'élève quant à elle à 50 % de la pension qu'aurait perçue le défunt. Enfin, la réversion pour l'Ircantec, le régime complémentaire des non-titulaires de la fonction publique, elle s'établit elle aussi à 50 % de la pension du défunt.