Publié par Deborah Koslowski, le 15/07/2014

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Centenaire de l'impôt : pourquoi a-t-il été créé ?abacapress
L'impôt sur le revenu fête son centième anniversaire ce 15 juillet. Retour sur la mise en place de ce concept aussi complexe que clivant.

C'est enfin le grand jour pour l'impôt sur le revenu qui change de dizaine ce mardi ! Instauré le 15 juillet 1914, voilà maintenant un siècle qu'il sévit dans les porte-feuilles et petites économies des Français. Si à l'époque il ne concernait qu'une faible portion de la population, explique La Croix, aujourd'hui toujours plus de contribuables sont assujettis à cette taxe puisque plus de 50% des foyers sont désormais imposables.

Proposé dès 1907 par Joseph Caillaux afin de contribuer au financement des besoins de la collectivité, ce projet aura causé bien d'houlleux débats avant d'être mis en place. Et aujourd'hui, rien n'a vraiment changé : les Français, malgré les années passées, ne l'apprécient toujours pas.

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L'impôt, un acte de patriotisme...L'Angleterre, l'Allemagne, l'Italie et même les premiers peuples sédentaires ainsi que les Chinois, 900 avant Jésus-Christ, avaient adopté l'impôt, a expliqué la journaliste Joëlle Porcher dans les colonnes du 20 Minutes. Mais en France, beaucoup y étaient réfractaires. "Pour les Français, que l’Etat vienne fouiller dans leurs bas de laine est assimilé à une véritable inquisition fiscale", a-t-elle appuyé. Ce n'est que lorsque l'argument d'impôt patriotique, pour aider le pays à mieux mener la guerre face à l'Allemagne, a été utilisé que Joseph Caillaux est parvenu à faire adopter cette mesure.

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... qui divise toujoursAprès avoir survécu à deux guerres mondiales, à l'affaire de l'assassinat de Gaston Calmette, directeur du Figaro, ainsi qu'à plusieurs crises économiques, l'impôt est donc toujours prélevé. Les gouvernements successifs ont souvent promis des baisses sans que les ménages ne semblent les avoir ressentis. Et pour cause même si les prélèvements diminuent, la TVA et la contribution sociale généralisée, elles, ne cessent de peser sur les foyers, a rappelé Le Républicain Lorrain.

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