Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Attention, des e-mails frauduleux font leur apparition dans les boîtes mails des contribuables. Ces courriels, qui semblent avoir été envoyés par l'administration fiscale, annoncent généralement une bonne nouvelle. "Après les derniers calculs annuels de l'exercice de votre activité, nous avons déterminé que vous êtes admissible à recevoir un remboursement d'impôts de 358 euros".
Le destinataire de cette bonne surprise est ensuite invité à confirmer ses coordonnées bancaires afin que le remboursement puisse être effectué. Prudence : il s'agit d'une arnaque.
Le "phishing", une technique bien rôdée
Face à cette nouvelle tentative d'escroquerie, la Police Nationale met en garde les internautes. Sur leur site web, les forces de l'ordre rappellent qu'aucun organisme ou institution, "pas même l'administration fiscale", n'est légalement habilité à vous demander de communiquer des informations bancaires via internet. "Ne confiez donc jamais vos références bancaires en ligne (ou par téléphone), même si le message qui en fait la demande paraît légitime" prévient ainsi la police.
Cette technique, bien rodée, que l'on appelle le "phishing", consiste pour le malfaiteur à envoyer de faux e-mails aux couleurs d'institutions officielles. L'internaute lui est généralement invité à confirmer ou communiquer des informations importantes (personnelles, bancaires, etc...) sous différents motifs. Il est alors redirigé vers un faux site web, mais qui semble vrai pour ne pas éveiller les soupçons. Une fois en possession de ces informations, les escrocs sont en mesure de les utiliser à son profit.
Que faire si vous recevez l'un de ces e-mails ?
Prudence donc si vous recevez l'un de ces courriels frauduleux. Supprimez-le immédiatement sans y répondre. Vous pouvez également le signaler au service de police via la plateforme mise en place à cet effet. Informés de ces agissements, la direction des générale des finances publiques, le ministère de l'Économie et des Finances ainsi que les services des impôts sont prêts à répondre aux éventuelles interrogations des contribuables.