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Bonne nouvelle ! Votre taux d'imposition pourrait baisser en 2024. Quoi de mieux pour commencer l'année. Dans leur étude annuelle sur le projet de loi de finances pour 2024, l’Institut des politiques publiques (IPP) et l’Observatoire de Macroéconomie du CEPREMAP confirment qu’en raison du contexte économique, la revalorisation sur l’inflation du barème de l’impôt sur le revenu sera bénéfique pour de nombreux salariés l’année prochaine. Voici pourquoi.
Indexer les tranches de revenus du barème de l’impôt sur le revenuà hauteur de 4,8%
Cette mesure figure au projet de loi de finances pour 2024. "Et le gouvernement y tient", précise un article de Capital. Mais de quoi en retourne t-il exactement ? L’article 2 du texte budgétaire, étudié actuellement au Sénat, prévoit "d’indexer les tranches de revenus du barème de l’impôt sur le revenu (IR)" à hauteur de 4,8%, soit le niveau de l'inflation estimée pour cette année.Ce choix a été opéré et annoncé par l’exécutif en septembre, soit avant même la présentation officielle du texte budgétaire au Palais Bourbon.
Concrètement : les Français ne paieront aucun impôt sur les 11.294 premiers euros perçus en 2023 (contre 10.777 jusqu'à présent), puis 11 %, 30 %, 41 % sur les tranches de revenus suivantes et jusqu'à 45 % pour les revenus supérieurs à 177.107 euros (contre 168.995 cette année), détaille un article des Echos.
Quel est l'objectif du gouvernement ? Préserver les salariés des effets de la hausse des prix sur le plan fiscal. "Il est hors de question que des Français paient plus d’impôt sur le revenu ou entrent dans le barème de l’impôt sur le revenu (IR) à cause de l’inflation", avait annoncé le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, en juin dernier. Officiellement elle sera modifié, à compter du 1 er janvier prochain, afin de tenir compte de l'inflation.
320 000 nouveaux foyers fiscaux allégés
D"après Bercy, la revalorisation du barème sur l’inflation empêchera 320 000 nouveaux foyers fiscaux d’être soumis à l’impôt sur le revenu au printemps prochain. Toutefois ce choix politique assumé n’est pas sans conséquences sur les finances publiques, puisqu’il représente un manque à gagner fiscal de l’ordre de 6 milliards d’euros pour l’Etat.
L’Institut des politiques publiques (IPP) et l’Observatoire de Macroéconomie du CEPREMAP ont choisi d'étudié cette mesure coûteuse pour les finances publiques à l’occasion de leur conférence annuelle sur le budget, mardi 27 novembre. "Une mesure qui, contrairement à ce que pourrait laisser penser la communication du gouvernement, n’est en rien exceptionnelle". Depuis 1975, le barème de l’IR a toujours été indexé sur l’inflation, hormis à quatre reprises, selon les experts, pointe également un article de Capital.
Amortir le choc de l’inflation
Identique à celle de l’année dernière, cette décision du gouvernement revêt aujourd'hui une importance particulière en raison du contexte économique. Du fait de l’inflation beaucoup de salariés ont perdu en pouvoir d’achat, à l’exception des salariés au Smic dont le salaire est calqué sur l’évolution de la hausse des prix. Par conséquent, tous les salariés dont le revenu n’a pas progressé de plus de 4,8% en 2023 vont voir leur taux d’imposition baisser. Ce qui va permettre "d’amortir le choc de manière transitoire a minima", d’après les économistes.