Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Avez-vous d’ores et déjà commencé à réfléchir à votre succession ? C’est, bien souvent, l’une des étapes nécessitant le plus de préparation. Il s’agit en effet de transmettre selon son souhait, rappelle l’UFC-Que Choisir sur son site, mais aussi d’optimiser le transfert du leg d’une génération à une autre - au risque, sinon, de devoir payer de lourds droits de succession - tout en préservant autant que faire se peut l’harmonie familiale. En témoignent, malheureusement, les déboires de la famille Hallyday, très largement renseignés par Planet à l’époque.
Pour autant, soulignent nos confrères, il n’est absolument pas obligatoire de préparer sa succession. Celles et ceux qui ne souhaitent pas s’en soucier peuvent tout à fait décider de s’en laver les mains. En théorie, rien de dramatique n’est supposé arriver ; puisque dans ce cas de figure, ce sont bien les règles de la dévolution successorale qui s’appliquent.
Pour autant, il ne suffit que d’un peu d’huile de coude - et parfois des conseils d’un bon avocat fiscaliste ou de ceux de son notaire - pour considérablement limiter ce types de problèmes. À condition, bien sûr, de se poser les bonnes questions… Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez en conclusion de cet article.
Succession : combien paient les Français, en moyenne ?
Force est de constater que la question successorale mobilisait beaucoup les Françaises et les Français avant le début de la guerre en Ukraine. Tant et si bien qu’un nombre conséquent de candidats à l’élection présidentielle ont fait de leur politique en matière de succession un véritable argument de vente. Plusieurs, parmi eux, envisageaient d’augmenter le plafond des abattements…
Pourtant, ainsi que l’a expliqué Planet, une majorité des électeurs n’auront pas à payer de droits sur la succession. De telles politiques, financées potentiellement par des coups de rabais ailleurs, ne sauraient donc profiter à la majorité. Un détail important à garder en tête avant de voter en avril.