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La disparition d’un proche est toujours un moment difficile dans une vie, qu’il s’agisse d’un parent ou d’un conjoint. S’il est parfois compliqué de préparer, en amont, cet instant douloureux d’une vie, il reste recommandé d’y songer au plus tôt afin d’accompagner les siens dans des démarches pouvant être fastidieuses. Vous pouvez ainsi préparer vos obsèques selon vos conditions, mais aussi gérer l’héritage, généralement prononcé par un notaire. Malgré ces possibilités, de nombreux Français font toujours le même type d’erreur pour leur succession. Nous vous expliquons pourquoi.
Succession : des démarches à réaliser au plus tôt
Grâce à une planification successorale optimale, vous avez la capacité de soulager vos proches. Plus qu’une simple préparation d’obsèques, elle est également employée pour faire le point sur votre situation financière et familiale, tout en étant transparent auprès de vos proches sur vos souhaits au moment de votre décès. Elle permet, par ailleurs, de faire fructifier votre patrimoine pour que vos héritiers puissent en bénéficier, mais aussi de réduire l’impôt payable sur vos biens lors de votre décès.
Pour entamer vos démarches de succession, plusieurs documents officiels sont essentiels. Par exemple, il est indispensable de fournir un contrat de mariage ou une convention de vie commune pour les conjoints de fait, un jugement de divorce ou de séparation de corps, ainsi qu’une convention de copropriété, les polices d’assurance-vie, les déclarations de revenus, les relevés de placements, mais aussi les états financiers de votre entreprise. Tous ces documents seront employés pour vous garantir des décisions adaptées à vos besoins et à vos choix personnels.
Succession : des erreurs qui se répètent
En dépit des nouvelles démarches offertes aux Français, un grand nombre réalise toujours la même erreur dans sa succession. En effet, l’assurance vie demeure le produit de choix pour la transmission du patrimoine au moment d’un décès. Selon une étude de l’association d’épargnants Asac-Fapes, rapportée par Capital, “pas moins de 55% d’entre eux déclarent en effet qu’il s’agit du produit d’épargne le plus approprié pour transmettre un héritage financier”.
Par la suite, ce sont les investissements immobiliers (19%) et les livrets bancaires comme le Livret A, le LDDS et le LEP, qui sont plébiscités à 16%. Le Plan d'Épargne Retraite (PER) stagne, pour sa part, à 5%. Une erreur, si l’on en croit les grandes qualités de ce produit dans le contexte d’une succession.
Succession : le choix du PER
Alors que le président de la fédération Fapes comprend ce chiffre, il recommande de se pencher sur ses capacités. Ainsi, le PER peut vous permettre d’échapper à la fiscalité. Dès lors, en cas de décès, le contrat n’est pas racheté, mais transmis, ce qui évite une taxation du fisc sur le capital et sur les intérêts.
De plus, si la personne à qui vous souhaitez transmettre l’argent détenu sur votre PER est votre conjoint ou partenaire de Pacs, il n’aura pas à régler de droits de succession. Enfin, l’avantage fiscal ne prend pas fin une fois le départ à la retraite acté. Il sera donc envisageable d’augmenter son patrimoine dans la perspective d’une succession.