De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Entre 2 000 et 2 500 personnes sont victimes d'usurpation d'identité chaque année, selon la Banque de France. Que cela soit pour louer une voiture, s'inscrire sur un site de vente, ou encore une visite d'appartement, les demandes de justification sont plus ou moins nombreuses, mais pas toujours sécurisées. En effet, aujourd'hui, nombreux sont les cas où un tel envoi est nécessaire. Les arnaques, sont de plus en plus fréquentes, via de fausses annonces, initiées par les malfaiteurs. En réponse, les services de l'Etat tentent de mettre en place des outils de protection. Les voici.
Usurpation d'identité : une plateforme sécurisée
Le premier site, ultra-simple, pourtant créée un peu par hasard, permet aux locataires de télécharger leurs documents, et de n'envoyer qu'un seul et unique lien aux propriétaires. Pour ces derniers, l’intérêt est de recevoir un dossier complet, dont les documents sont certifiés par l’organisme officiel, puisque des vérifications d’authenticité sont faites. Pour le locataire, l’objectif est aussi de se sécuriser, puisque les documents sont certes téléchargeables, mais avec un filigrane.
Usurpation d'identité : le filigrane
Le "filigrane facile" permet de télécharger le document auquel le site se charge d’ajouter le filigrane de son choix. "Il ne s’agit pas d’un simple calque qui pourrait être enlevé avec une version professionnelle d’Acrobat : le filigrane est réellement incrusté et fusionné à l’image", explique Arthur Hatchuel pour La Croix. Malgré tout, la fraude demeure possible, par exemple en tentant d'effacer le filigrane avec des outils d'intelligence d'artificielle, mais cela suppose un effort coûteux.
Usurpation d'identité : un justificatif
Enfin, une solution encore plus sécurisée est en cours de développement, accessible aux personnes munies d’une carte d’identité nouvelle formule, et de l’application France identité, accessible en "version test". Elle permet, lorsque toutes ces conditions sont réunies, de générer une attestation officielle d’identité, qui ne peut être réutilisée par la personne qui la reçoit, et permet alors de ne pas envoyer de copie de sa carte d’identité. Une incertitude planne quant à la fiabilité de la date de déploiement officiel de l’application, originellement prévue pour décembre, comme l'explique Le Télégramme.