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Depuis la fin d'après-midi de ce samedi 8 juillet, le hameau du Haut-Vernet reste suspendu à l'évolution de l'enquête et des recherches menées pour retrouver ce visage d'ange nommé Emile. Après des auditions, des écoutes téléphoniques et des hectares de terrain arpentés à l’aide d’équipes cynophiles associées à un soutien aérien, rien n'y fait. Néanmoins, famille et enquêteurs ne perdent pas espoir et continue de mobiliser des moyens conséquents avec l '"une des plus importantes opérations de ratissage judiciaire jamais conduite", comme l'expliquait le procureur de Digne-les-Bains pour Le Figaro.
Par ailleurs, le maire du Haut-Vernet, François Balique a annoncé ce mercredi 2 août, avoir prolongé le dispositif visant à interdire la circulation de personnes dans le hameau jusqu’à ce samedi 5 août. Cet arrêté se veut en faveur de l’enquête, notamment pour assurer le bon déroulement des différentes recherches en cours. En attendant, un élément ayant touché les grands-parents pourrait donner un second souffle à l’instruction.
Disparition d’Emile : en 2019, un drame touchait les grands-parents
A 12 kilomètres de l’actuelle maison des grands-parents du Haut-Vernet, dans le hameau du Boulard, une grosse bâtisse, recouverte d’une bâche verte vient alimenter les discussions autour de l’investigation. Cette maison, occupée jusqu’en 2019 par les grands-parents d’Emile, était visée par un incendie d’origine criminelle. En effet, "plusieurs systèmes de mise à feu" avaient été retrouvés au milieu des ruines, selon Le Parisien. Malgré tout, le motif de cet acte est toujours inconnu mais pourrait bien avoir des origines. Ces origines pourraient-elles s’être révélatrices quant à la disparition du petit Emile, seulement âgé de deux ans ?
Disparition d’Emile : le passé troublant du hameau du Boulard
Si ce n’est quelques randonneurs, le passage au sein de ce lieu-dit, presque inhabité ces dernières années, est très discret voire inexistant. Seules deux maisons sont occupées pour ce mois de juillet 2023, par des habitants qui vivent à l’écart de l’agitation de l’enquête. Pourtant, l’enquête pourrait bien s’étendre au passif dérangeant du hameau du Boulard, d'après La Dépêche.
C’est en 1967 qu’une bande de jeunes amis achète la quasi-totalité du village. Quatre amis, dont l’arrière-grand-père maternet d’Emile. Ils rénovent et viennent passer leurs week-ends dans cet havre de paix. Pour immortaliser le tout, un drapeau du royaume de la Patagonie est planté. La politique symbolique de cet Etat évoque des tensions raciales d’ampleur dans les années 70, et donc affichée par cette amitié réunissant une petite dizaine de personnes dans le hameau du Boulard. Pour être plus explicite : le mouvement politique s’apparente à une branche plus radicale d’extrême droite. A l’époque, cette idéologie passe sous le nom de la Société civile immobilière (SCI) que partagent les nouveaux venus du lieu-dit. Toutefois, est-ce que cela pourrait suffir à établir un lien entre cet incendie vraisemblablement criminel survenu en 2019 et la disparition récente du garçonnet ? Rien n’est sûr.
Disparition d’Emile : "C’est une piste qui existe"
D’après les dernières déclarations des enquêteurs en charge des investigations, rien ne peut être écarté. "C’est une piste qui existe", confirme une source judiciaire. Les habitants quant à eux tirent déjà des enseignements de ces actes passés : "Je ne peux m’empêcher de voir un lien entre ces incendies de 2019 et ce terrible drame qui les touche aujourd’hui." En attendant, aucun habitant du Boulard n’aurait encore été entendu par les enquêteurs dans le cadre des investigations menées depuis la disparition du garçonnet mais cela ne saurait tarder.