De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans l'est de la France, l'inquiétude monte de jour en jour depuis la mystérieuse disparition de Lina, une adolescente de 15 ans, aux abords de Sainte-Blaise-la-Roche le 23 septembre dernier. Dans cette affaire qui a récemment a été requalifiée pour "enlèvement et séquestration", les autorités policières travaillent sans relâche pour élucider l'énigme qui hante la région.
Téléphonie : un travail de fourmi
"Dès qu'il y a une activation, les informations sont enregistrées par les opérateurs avec la référence de carte SIM utilisée et le numéro IMEI, unique, du téléphone. Ces informations sont conservées pendant un an", explique nos confrères de RTL.
En cas de requête judiciaire, comme c'est le cas dans l'affaire Lina, les données sont fournies aux services de police ou de gendarmerie. "Cela permet, a posteriori, de savoir quels téléphones étaient dans une zone donnée à un moment, c'est ce qu'on appelle le bornage".
Dans le cadre du dossier Lina, on ne sait pas combien de téléphones portables ont borné à ce jour. Seule certitude, c'est qu'il s'agit d'un travail de longue haleine.
Un mystère toujours irrésolu
Depuis plus de deux semaines, Lina demeure introuvable, alors qu'elle marchait de son domicile à Champenay jusqu'à la gare de Saint-Blaise-La-Roche, dans le Bas-Rhin, où elle devait prendre un train pour rejoindre son petit ami à Strasbourg.
Elle n'est jamais arrivée à destination, et les caméras de surveillance montrent qu'elle n'est même pas montée à bord du TER. Selon la géolocalisation de son téléphone portable et les traces suivies par les chiens de la gendarmerie, Lina aurait disparu près de l'entrée d'une piste cyclable située près de l'étang du Breux, à environ 900 mètres de la gare.
Les investigations et les témoignages, liés à la disparition de Lina pourraient mener à de nouveaux éclairages sur les pistes déjà explorées. Pour l'instant, les recherches se poursuivent activement pour tenter de retracer le parcours de l'adolescente et de comprendre ce qui a pu se passer ce triste jour de septembre.
Malgré des plongées dans l'étang, aucune trace de l'adolescente n'a été trouvée. Les enquêteurs ont également interrogé Jean, le gérant des lieux, dont les caméras de surveillance sont de "bonne qualité", selon Le Nouveau Détective.Voici son témoignage.
Le témoignage de Jean
Lors de l'entretien du 7 octobre 2023, Jean, présent le matin de la disparition de Lina, a déclaré : "Le dimanche soir, à 20h15, les gendarmes sont venus chez moi pour réquisitionner les caméras. Lina n’a pas été vue sur les enregistrements. Elle n’est pas passée par ici, c’est sûr à 100 %."
Il a également rappelé qu'une fête de mariage avait eu lieu au bord de l'étang la veille de la disparition de Lina, à laquelle il avait contribué en tant que bénévole.
Il a ajouté : "Comme je connaissais le marié, j’ai donné un coup de main. J’ai préparé la salle dès le vendredi soir. Le samedi, je suis revenu à 8 heures du matin pour mettre les tables. Les premiers invités sont arrivés à 17 heures. J’ai fait le barman."
Trois témoins clés signalés
Jean a par ailleurs signalé que trois hommes étaient présents aux abords de l'étang ce matin-là pour pêcher, et qu'ils avaient été rapidement interrogés par les gendarmes. Il a précisé que les images de vidéosurveillance avaient confirmé qu'ils se trouvaient au bord de l'étang et qu'ils n'avaient pas vu Lina passer.
Le propriétaire des lieux a déclaré ne pas les avoir revus depuis que l'affaire avait éclaté, mais il les connaissait bien. Ces trois hommes sont des habitués de l'étang, possédant chacun une carte de pêche annuelle et étant pères de famille.
Avec ces nouveaux éclairages, l'enquête autour de la mystérieuse disparition de Lina pourrait se diriger vers une nouvelle piste.