SociétéTony Estanguet : sa villa de rêve qu'il a payé au prix fort
En 2023, Tony Estanguet, le président de Paris 2024, s’est acheté une immense villa familiale dans les Pyrénées-Atlantiques.
IstockTrois personnes ont été placées en garde à vue pour “violence avec préméditation”, avant d'être déférées dimanche soir en vue de l'ouverture d'une information judiciaire. Ces faits se sont produits après la découverte de cinq cercueils samedi matin devant la Tour Eiffel.
Cinq cercueils ont été retrouvés le samedi 1er juin devant la Tour Eiffel, recouverts d’un drapeau français sur lequel était écrit “soldat français de l’Ukraine”. L’effroyable découverte a été faite par des salariés du monument parisien.
Ces derniers se trouvaient au niveau des différents étages de la Tour Eiffel lorsqu’ils ont aperçu des cercueils, au niveau du parvis de la Tour Eiffel. "Ce matin vers 9 heures, aux abords de la tour Eiffel, trois individus ont déposé sur la voie publique cinq cercueils de taille réelle recouverts d’un drapeau français, avec mention soldats français morts en Ukraine", indique une source policière, citée par le Parisien.
Trois personnes, nées en Bulgarie, Allemagne et en Ukraine ont été rapidement interpellées par les forces de l’ordre pour “violence avec préméditation”, rapporte le Parisien, selon une source policière.
L’homme originaire de Bulgarie affirme être arrivé la veille, il s’agit du conducteur d’une camionnette. Les deux autres hommes s’apprêtaient à prendre un bus en direction de Berlin.
Que s’est-il passé ?
D’après l’enquête et grâce aux vidéos de surveillance aux alentours de la Tour Eiffel, les policiers ont pu retracer les faits. Samedi, aux alentours de 9 heures, une camionnette blanche arrive sur le quai Jacque Chirac. Le véhicule stationne alors à l’angle du quai et de l’allée Jean Paulhan. Deux individus surgissent alors du camion et déposent les cinq cercueils ornés de la banderole.
Après analyses, les cercueils ne contenaient que des sacs de plâtres et non des corps de “soldat français de l’Ukraine”, comme écrit sur la banderole.
Les assaillants ont tenté de quitter le territoire
Vidéo du jour
Le conducteur de la camionnette a ensuite été contrôlé dans la foulée et placé en garde à vue. Il indique aux enquêteurs avoir été payé 40 euros pour déposer les hommes et la cargaison. Tandis que les deux autres hommes prennent la fuite avant d’être retrouvés au niveau de gare routière de Bercy, par les policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) du 12e arrondissement. Ces derniers avaient déployé un important dispositif de surveillance pour les retrouver.
Les deux assaillants voulaient s’enfuir en prenant un bus vers Berlin, en Allemagne.
Une enquête en cours pour “déterminer une éventuelle ingérence étrangère”
L’enquête a été confiée à la sûreté territoriale de Paris. Trois personnes ont été placées en garde à vue pour “violence avec préméditation”, avant d’être déférées dimanche soir en vue de l’ouverture d’une information judiciaire.
Cet acte est-il un avertissement pour la France ? “À la tour Eiffel, le sujet est pris au sérieux”, indique le Parisien. “C’est pour dénoncer la France qui est investie dans la guerre en Ukraine“, ajoute un salarié. “Ce sont les désirs de la Russie de perturber volontairement la France au travers de différentes actions.”
Une enquête est en cours pour “déterminer une éventuelle ingérence étrangère.”
