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De nouveaux rebondissements ? Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, en plein couvre-feu lié à la pandémie de Covid, Delphine Jubillar, 33 ans est portée disparue à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. C'est son mari, Cédric Jubillar, qui appelle la gendarmerie le matin du 16 décembre. Ce dernier aurait préalablement envoyé un message à quatre heures du matin à une amie de Delphine lui demandant de rentrer.
Dès le 23 décembre 2020, Cédric Jubillar et les personnes volontaires ont ratissé la commune dans l'espoir de la retrouver. Son téléphone et des vêtements y ont été retrouvés. Au même moment, le tribunal de Toulouse prend en charge l'affaire.
Cédric Jubillar, principal suspect
Au 16 juin 2021, Cédric Jubillar est placé en garde à vue avant d'être mis en examen pour le meurtre aggravé de son épouse deux jours plus tard. En effet, les juges d'instruction ont trouvé plusieurs éléments qui confirmeraient le crime commis par l'époux de Delphine Jubillar. Parmi eux, les cris de Delphine témoignent d'une dispute la nuit de la disparition de cette dernière. Plus encore, la voiture de l'épouse de Cédric Jubillar a été déplacée pendant la nuit. Le comportement douteux de Cédric Jubillar a fini de convaincre les juges d'instruction de son implication.
En octobre 2021, Cédric Jubillar est entendu au palais de justice de Toulouse. Néanmoins, il nie tous les faits qui lui sont inculpés. Les avocats de Cédric Jubillar ont alors lancé deux actions en justice, le 13 février dernier, pour faire récuser les deux juges d'instruction chargés de l'enquête. Par ailleurs au même moment, le 8 février 2024, de nouvelles investigations ont été ordonnées au parquet général, d'après les informations recueillies par franceinfo.
Les résultats d'une nouvelle investigation
Le 8 février 2024, le parquet général avait demandé plus d'informations "pour faire vérifier des éléments portés à sa connaissance", rapporte franceinfo. On y retrouve notamment une conversation téléphonique entre une femme et son enfant qui avait été incarcéré dans le même établissement pénitentiaire que Cédric Jubillar.
Le témoignage des suppositions d'une médium a également été vérifié lors de cette nouvelle investigation."Le supplément d'information n'a pas apporté d'élément majeur dans cette procédure vide de sens", confirme à franceinfo Jean-Baptiste Alary, l'un des avocats de Cédric Jubillar. Par ailleurs, l'audience de la cour d'appel de Toulouse devrait se faire en huis clos et la décision sera rendue plus tard.
Le sort de Cédric Jubillar en suspens
Un autre élément qui sera examiné par les magistrats est l'appel de l'ordonnance de mise en accusation (OMA). En effet, en novembre 2023, les juges d'instruction ont souhaité renvoyer Cédric Jubillar devant la cour d'assises du Tarn pour qu'il soit jugé pour le meurtre de son épouse. Cet examen de l'appel tombe à pic puisque le délai maximum d'une détention provisoire est de trois ans lorsque la peine est supérieure à vingt ans.
Néanmoins, le délai de la détention provisoire a été effacé par l'ordonnance d'un complétement d'information par la cour d'appel de Toulouse. "Le délai pour la détention provisoire de Cédric Jubillar qui s'applique aujourd'hui est un 'délai raisonnable', à l'appréciation des juges", indique Jean-Baptiste Alary, avocat de Cédric Jubillar. Tous restent donc en attente de la décision de la cour d'appel. Un procès pourrait alors avoir lieu au premier semestre 2025.