Emile LouisSteeve/ABACAabacapress
A Rouvray, dans l'Yonne, des “effets vestimentaires" ont été exhumés dans un bois où avaient été retrouvés deux corps de victimes du tueur en série au début des années 2000.

Du nouveau dans l'affaire Emile Louis. A Rouvray des morceaux de vêtements ont été retrouvés lors des fouilles menées depuis le 23 septembre, rapporte l’Yonne républicaine, qui cite le procureur de la République d’Auxerre. Ces propos ont été confirmés à l’Agence France-Presse.

Des avancées grâce à l’ADN

 L’analyse de ces fibres est en cours. Une hypothèse à l’étude concerne le cas de Marie-Jeanne Ambroisine Coussin, une femme disparue dans les années 1970 et dont le crâne, découvert en 2018 dans une zone proche, a été identifié en 2024 grâce aux analyses ADN

Dans ces quelques hectares de forêt près d’Auxerre, parfois surnommés “le cimetière d’Émile Louis”, les corps de deux des victimes du tueur en série avaient été mis à jour au début des années 2000. Il s’agissait de Madeleine Dejus et Jacqueline Weis.

Emile Louis, décédé en 2013 à 69 ans, avait été condamné en 2004 à perpétuité à Draguignan (Var) pour avoir causé la mort de sept femmes, toutes handicapées, à l'époque où il vivait dans l'Yonne dans les années 1970. L’ancien chauffeur de bus a en outre été condamné pour viols et actes de barbarie sur son épouse et la fille aînée de celle-ci commis dans la sous-préfecture du Var après qu'il s'y soit installé au début des années 1980. D’autres potentielles victimes varoises pourraient faire l’objet d’investigation.  

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Poursuite de l’enquête

Dans l’Yonne, plus de dix ans après la mort du tueur en série, les enquêteurs n’excluent pas qu’il y ait eu d’autres victimes, dont pourrait faire partie Marie-Jeanne Ambroisine Coussin. 

A la date de parution de cet article, “aucun (autre) squelette humain” n’a été trouvé dans la zone des fouilles, a indiqué le magistrat au quotidien régional. Cette opération, qui mobilise plus d’une centaine de gendarmes, doit se poursuivre jusqu’au 4 octobre.