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Si l’inflation a tendance à stagner, les Français continuent de traverser une crise du pouvoir d’achat. Et cela se répercute bien entendu sur la consommation nationale. Selon Le Figaro, reprenant les chiffres de l’Insee, la consommation des ménages a diminué de 0,5 % au mois de juin 2024, comparé au mois de mai 2024. C’est le secteur de l’énergie et de l’alimentation où ce repli s’observe le plus. Sur un an, c’est une baisse de 1% de la consommation qui est constatée.
Face à cela, les supermarchés ont tenté parfois le tout pour le tout, à travers la multiplication des offres promotionnelles, comme les “charriots mystères” dans lesquels le consommateur est censé faire des économies, sans pouvoir observer avant l'achat ce qui se trouve à l’intérieur du caddie.
Le pouvoir d’achat a été aussi l’un des sujets majeurs des élections législatives à la fin du printemps. Par exemple, le Nouveau Front Populaire souhaite bloquer les prix sur des produits de premières nécessités. Une initiative pour l’instant en suspens, tant que le futur nouveau Premier ministre ne sera pas désigné par Emmanuel Macron.
Pour tenter de conserver le pouvoir d’achat des ménages, le gouvernement démissionnaire, avec notamment Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, avait soutenul’augmentation des taux d’intérêts des livrets. Le livret LEP par exemple était passé à 5% (désormais à 4 % depuis ce 1er août 2024). Le livret A quant à lui, est maintenu à 3 % au moins jusqu’au 31 janvier 2025.
Mais avec l’inflation, quel est le véritable rendement réel attendu cette année pour ces livrets ? Lequel est le plus rentable ? Voici les livrets bancaires à privilégier selon Capital.