De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Qui n’a pas hâte de partir à la retraite ? Il n’est pas difficile de comprendre combien la cessation d’activité peut faire envie, après des années passées à s’échiner pour gagner son pain quotidien. C’est pourquoi il arrive parfois que d’aucuns se pressent, alors qu’approche l’âge fatidique ; la date à partir de laquelle il est théoriquement possible de liquider ses droits. Pourtant, s’il est bien un moment où il faut prendre son temps, c’est à la fin ! Le choix de la date de départ est susceptible d’influencer considérablement le niveau de la pension à laquelle les retraités auront droit à l’avenir.
Ainsi, repousser son départ peut s’avérer très rentable - ne serait-ce qu’en permettant de contourner les malus auxquels certains sont confrontés. Mais ce n’est pas l’unique raison pour laquelle il faut être vigilant à l’approche du départ. Loin s’en faut ! Il faut aussi garder en tête qu’une fois arrivée la dernière année, les règles changent. Potentiellement plus que vous ne l’aviez initialement imaginé.
Départ à la retraite : ce qui change quand survient la dernière année
Dans le privé, l’acquisition de droits à la retraite dépend moins du temps travaillé que de l’argent cotisé, rappelle Dominique Prévert, associé chez OptimaRetraite, pour Le Monde. Cela signifie qu’il est théoriquement possible d’acquérir plus de trimestres de retraite en un an qu’il n’y a de trimestres civils dans l’année. A condition, bien sûr, de gagner davantage que le plafond pour obtenir quatre des précieux trimestres ! Cependant, tout ceci change la dernière année.
Départ à la retraite : quel nouveau mode de calcul la dernière année ?
La dernière année, c’est donc bel et bien le mode de calcul qui change, poursuit l’expert dans les colonnes du quotidien du soir. Un trimestre demeure validé dès que l’on perçoit 150 fois le smic horaire brut ; ce qui correspond à 1 537,50 euros en 2021. Cependant, il n’est plus possible d’acquérir davantage de trimestres qu’une année civile n’en contient. Et ce même lorsque l’on perçoit 6 150 euros ou plus.
Cela signifie donc que la date de départ joue un rôle considérable sur le nombre de trimestres que vous en serez en mesure de valider la veille de votre cessation d’activité… Explications.
Dernière année avant la retraite ? Ne partez pas le 1er septembre !
Une travailleuse ou un travailleur décidant de partir à la retraite devrait éviter les dates survenant trop tôt dans l’année. Et pour cause ! Le nombre de trimestres validés maximum dépend aussi de ceux qui séparent la date de cessation d’activité du 1er janvier.
Par conséquent, partir un premier octobre ne permet pas de valider plus de trois trimestres ; indépendamment du niveau de rémunération. Un premier septembre, en revanche, bloque à deux...