Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Inflation, élection présidentielle… 2022 sera-t-elle l’année où les salaires vont véritablement augmenter ? Alors que les questions sur le pouvoir d’achat monopolisent la sphère politique et les candidats à la présidentielle, les premiers bilans des organisations syndicales et des cabinets de consultants au sujet des négociations annuelles obligatoires (NAO) des entreprises viennent de paraître. Après deux ans de gel salarial, en raison de la crise sanitaire selon une enquête du cabinet Deloitte du 7 février dernier, les hausses vont-elles retrouver leur niveau d’avant Covid ? Les résultats obtenus démontrent que les revalorisations de salaire ne seront pas conséquentes. Comme le relate Le Monde, les relèvements des salaires seraient, certes, constatées, mais seulement de façon modérée.
Augmentation des salaires : jusqu’à 2,5% maximum en 2022
La progression médiane devrait être de 2,2%, voire 2,5% si l’on inclut l’ancienneté et les promotions : "On est au-dessous du niveau de l’inflation, qui fait souvent figure de point de référence dans les négociations", observe Sophie Lazaro, directrice Rewards & Talent chez Deloitte, dans les colonnes du quotidien national. Et de constater : "Cela pose donc la question de la perte de pouvoir d’achat pour une partie des salariés." Dans le détail, un petit tiers du panel a prévu entre 2,5% et 3% d’augmentation, et un autre tiers moins de 2%. Soit bien en-deçà des niveaux escomptés, dans un contexte de forte croissance économique et d’élévation importante de l’indice des prix à la consommation.
D’un autre côté, les dividendes des actionnaires explosent… Comment expliquer cette tendance ?
Salaires : des négociations annuelles obligatoires trop faibles pour les syndicats
Certains syndicats, comme l’intersyndicale (CFDT, CGT, UNSA, CFTC, FO, SNI2A) de Nestlé France, regrettent des "NAO au rabais", qui ne rattrapent pas l’inflation, alors que les résultats de l'entreprise sont "excellents", et que "les dividendes des actionnaires continuent de monter", déplore Christophe Kauffmann, secrétaire CFDT du comité de groupe Nestlé Entreprises, interrogé par Le Monde.
Nestlé rétorque que cela est dû à un contexte économique particulier, au sein duquel les coûts des matières premières, du transport, de l’emballage ont explosé.
Des grèves sont-elles à prévoir ?
Salaires : des primes exceptionnelles en vue ?
En faisant grève, des salariés d'autres entreprises sont parvenus à obtenir une plus forte hausse de salaire. Après 25 jours d’arrêt, les employés de Thermal Cermics, ont par exemple, reçu une augmentation générale des salaires de 3,8% et 2 500 euros de prime exceptionnelle.
Dans d'autres branches, à l’instar de l'hôtellerie-restauration ou le transport routier de marchandises, les grilles de salaire ont été légèrement revues à la hausse, après des années sans aucune revalorisation.