Retraite : quand faut-il partir pour maximiser ses gains ?

Ce n'est pas une surprise : la date de cessation d'activité impacte mécaniquement le niveau de la pension. Pour maximiser leurs gains, d'aucuns multiplient donc les calculs, de sorte à savoir quand il faudra partir, alliant confort de vie après la retraite et fin de carrière aussi agréable que faire se peut. Pour celles et ceux-là, Capital a dressé un petit rappel des bons réflexes fiscaux à avoir. Voici ce qu'il en retenir.

Tout d'abord gardez en tête que la dernière année travaillée est différente de toutes celles que vous avez pu connaître par le passé. Et pour cause ! Le calcul de la durée d'assurance ne répond pas tout à fait aux mêmes règles, dans ce cas précis : il se base cette fois sur les trimestres civils entiers. Ce qui signifie donc qu'il faudra parfois travailler plus que nécessaire pour valider un trimestre. Or, le nombre de trimestre est primordial : c'est lui qui permet de déterminé si vous avez atteint la durée de cotisation nécessaire... Et donc le montant de votre éventuelle décote. Voire de la surcote pour les plus assidus.

Travailler un mois de plus peut s'avérer décisif

"Travailler un mois de plus vous a permis de gagner un trimestre de plus", analyse Dominique Prévert, du cabinet spécialisé Optimaretraite, interrogé par le mensuel spécialisé en économie. Il revenait sur l'exemple évoqué par Capital : un salarié né le 28 mai décidant le 1er juin ? Au lieu de valider deux trimestres, il n'en aura qu'un. En repoussant son départ d'un seul et unique mois, il en obtient un second et s'éloigne un peu plus du risque d'une retenue sur sa pension finale.

"Ce qui ne signifie pas forcément qu'il faut continuer à travailler jusqu'au bout. Il est possible d'arrêter bien avant la date de liquidation de sa retraite en utilisant ses congés annuels ainsi que les jours inscrits sur un compte épargne temps", rappelle d'ailleurs l'expert.