Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Le marché du travail peut être parfois difficile. De nos jours, il existe de nombreux travailleurs qui ne se sentent pas à leur place dans leur emploi. Cadres, ouvriers ou fonctionnaires, ces personnes peuvent ressentir un besoin de changement essentiel pour parvenir à s’épanouir dans leur vie professionnelle et personnelle. Ainsi, de plus en plus songent à s’engager dans un processus de reconversion professionnelle.
Cependant une grande partie de ces personnes hésitent et ne se lancent pas forcément, souvent par peur de l’inconnu ou de l’échec. Parfois, la question du timing se pose. En effet, celles et ceux qui envisagent de se reconvertir se posent souvent une question cruciale : est-ce le bon moment ?
Existe-t-il un âge idéal pour entamer une procédure de reconversion ?
Arrivée à un certain âge, les travailleurs envisageant une reconversion professionnelle se demandent souvent s’ils ne sont pas trop âgés pour entamer une telle procédure et reprendre une nouvelle carrière du début. Ils voient ainsi leur âge comme un frein dans ce projet.
Pour Marie-Ange Delcourt, coach en évolution professionnelle et personnelle, "il n’existe pas d’âge idéal". "On doit se lancer quand on sent qu'on est prêt à agir, quand notre envie est plus forte que nos peurs, quand on sent profondément qu'on a plus intérêt à le faire qu'à ne pas le faire", ajoute-t-elle.
Selon la spécialiste, c’est donc une question très personnelle qui n’a en réalité pas tellement de lien avec l’âge. "Les cycles sont différents pour chacun : certains seront prêts après 5 ans dans un métier, certains après 20 ans et d'autres jamais, même s'ils disent en avoir envie ! Il est vrai que la transition du milieu de vie, appelée à tort 'la crise de la quarantaine', favorise les réflexions sur la reconversion."
Comment savoir si on est prêt à se lancer ?
Au-delà de la question de l’âge, la réponse doit donc se faire en connivence avec ses désirs profonds. C’est une décision qui reste pourtant difficile à prendre car il n’est pas chose aisée de réaliser si nous sommes réellement prêts à nous lancer.
Selon Marie-Ange Delcourt, ce moment se situe lorsqu' "on s’ennuie dans son travail, qu’on y trouve plus aucune source de satisfaction, qu’on y va par obligation et que le temps y passe très lentement. Ou pire, quand on sent qu'on nous demande de travailler avec des méthodes qui vont à l'encontre de nos convictions profondes."
Un autre problème peut cependant également se poser. En effet, lorsque l’on sait que l’on souhaite se reconvertir, il existe toujours cette question de l’aspect financier.
Reconversion professionnelle : la question du financement
Lorsqu’une personne souhaite se reconvertir, la question qui se pose est aussi celle du financement. Il est courant de se dire que l’on préfère attendre d’avoir suffisamment d’économies pour se lancer. Or pour notre coach, "Il ne faut pas nécessairement avoir des économies pour se reconvertir."
En effet, cela dépend du projet souhaité, il est tout de même important de noter que, dans de nombreux cas, des solutions peuvent exister. Par exemple "si celui-ci nécessite une formation, il existe des dispositifs comme le Projet de Transition Professionnelle, qui permet d'être financé", précise Marie-Ange. De même, "pour une création d'entreprise, des fondations, des micro-crédits sont envisageables."
En d’autres termes, la question des finances reste très variable selon la nature du projet et doit être prise en compte lors de la construction. "Dans la construction du projet lui-même, développe la spécialiste, on procédera différemment si on est pressé ou pas, si on a des économies ou pas, si on veut se former ou pas... Une fois que l'objectif de reconversion est posé, la stratégie et le plan d'action sont relativement simples à décliner mais dépendent de chacun."