De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Peut-il s’agir d’une coïncidence ? Quatre femmes ont mystérieusement disparu en trois mois, volatilisées. La première à être partie sans jamais revenir est Delphine Jubillar, habitante de Cagnac-les-Mines (Tarn), où elle vivait avec son mari et ses deux enfants. Partie dans la nuit du 15 au 16 décembre pour une raison inconnue, la jeune femme a-t-elle fait une mauvaise rencontre ? C’est la piste privilégiée par les gendarmes de la section de recherche de Toulouse.
Disparitions inquiétantes : quatre affaires en trois mois
Si la disparition de l’infirmière de 33 ans inquiète les forces de l’ordre depuis bientôt trois mois, ce n’est pas la seule affaire qui leur donne du fil à retordre. Le 28 janvier, c’est Aurélie Vaquier qui a disparu de Bédarieux (Hérault), alors qu’elle n’est pas véhiculée. Elle aurait quitté le village à pied, avec une valise. Quelques jours plus tard, le 10 février, c’est une quadragénaire d’Ille-et-Vilaine qui disparaît du jour au lendemain, puis de nouveau une femme de 40 ans le 21 février, cette fois dans le Val-d’Oise.
Comme l’expliquait le criminologue Alain Bauer à Planet, environ 50 000 personnes disparaissent chaque année en France, car disparaître est un droit. Si beaucoup reviennent d’elles-mêmes ou sont rapidement retrouvées par les forces de l’ordre, 1 000 affaires par an sont extrêmement inquiétantes. Pourtant, cette fois-ci, ces quatre disparitions ont eu lieu dans un laps de temps assez court. Comme l’explique Marianne, les différentes sections de recherches mobilisées sur ces affaires cherchent désormais à savoir s’il existe un lien entre ces quatre affaires et travailleraient sur une hypothèse, celle d’un tueur en série.
Disparitions inquiétantes : "Nous sommes face à un phénomène sériel"
Les disparitions de ces quatre femmes ont toutes été qualifiées d’inquiétantes par les enquêteurs ou les magistrats instructeurs. Cité par Marianne, un porte-parole de la gendarmerie admet : "Il est vrai que nous sommes face à un phénomène sériel". Les quatre dossiers seraient également entre les mains du SRC (service central de renseignement criminel), révèle l’hebdomadaire, composé de spécialistes des investigations complexes. "Nos experts du pôle judiciaire de la gendarmerie tentent en effet de voir s’il y a le moindre lien entre ces quatre dossiers, ou certains d’entre eux", ajoute la même source, citée par Marianne. Ces quatre dossiers ont en tout cas un point commun…
Disparitions inquiétantes : la certitude de leurs proches
Plusieurs dizaines voire centaines de kilomètres séparent les lieux des différentes disparitions. Selon Marianne, leurs proches affirment tous qu’elles n’avaient aucune raison de disparaître. Delphine Jubillar a été décrite par ses amis comme une mère très proche de ses enfants, qu’elle n’aurait jamais pu laisser derrière elle. C’est la même chose pour Magali Blandin, disparue près de Rennes, dans un contexte familial compliqué.
Aurélie Vaquier, qui n’avait pas d’enfant, n’aurait pas eu de raison de disparaître volontairement, tout comme Anne-Frédéric Obszynski, qui s’est volatilisée pendant son footing. Une même hypothèse est envisagée dans chacun de ces dossiers, celle d'une mauvaise rencontre. "Dans ces quatre affaires, tout reste envisageable, absolument tout. Suicide, accident, meurtre familial ou mauvaise rencontre…", conclut un enquêteur auprès de Marianne. Pour l'heure, aucune de ces femmes n'a encore été retrouvée.