De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un mois de mars rouge s’annonce. Depuis maintenant de longs mois, l’inflation menace le portefeuille des Français. Guerre en Ukraine, sécheresse… Les causes de cette hausse des prix sont multiples.
Les consommateurs se sont ainsi retrouvés amputés d’une partie de leur pouvoir d’achat et ont donc dû changer leurs méthodes de consommation et développer des stratégies pour diminuer leurs dépenses. Sur l’ensemble de l’année 2022, l’inflation s’élève en moyenne à 5,2% selon le dernier rapport de l’Insee. Pourtant, en raison de l’augmentation drastique des prix de certains produits d’alimentation, cette hausse pèse particulièrement lourd sur le budget de nombreuses personnes.
Panier anti-inflation : des marques nationales ?
En mars, ces chiffres pourraient bien subir une nouvelle augmentation pour toutes sortes de produits. Pour cette raison, la ministre déléguée chargée de la Consommation, Olivia Grégoire travaille sur un nouveau dispositif pour soutenir le pouvoir d’achat des Français. "L’une des possibilités, c’est d’avoir un panier de produits de première nécessité d’une vingtaine de produits, que la grande distribution s’engagerait à vendre presque à prix coûtant", explique le ministère du Commerce à Capital.
Peu d'informations ont été données quant au contenu de ce panier et sa date d'arrivée dans les magasins. Selon les informations de Capital ce mardi 24 janvier, la ministre Olivia Grégoire recevra l'ensemble des distributeurs de l'Hexagone, afin de recueillir leurs propositions. Selon Michel Biero, directeur des achats chez Lidl France interrogé par le site, "elle nous demande ce qu'on en pense et si on est d'accord pour participer".
Le panier proposé par le gouvernement contiendrait uniquement des marques de distributeurs et donc aucune marque nationale telles que Andros, Coca-Cola, Nestlé etc. Les 20 articles évoqués dans un premier temps seraient "un minimum" et les paniers pourraient en contenir beaucoup plus et évoluer en fonction de la période. Cité par Capital, Michel Biero indique qu'il pourrait changer "chaque semaine en fonction du niveau d'inflation des catégories de produits, des besoins ou des attentes des consommateurs, de l'impact de la météo".