De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les Gilets Jaunes avaient-ils raison ? Un nombre important de Françaises et de Français déclare encore avoir du mal à boucler les fins de mois, observe Le Parisien-Aujourd’hui en France qui se base sur la 10ème édition du baromètre du pouvoir d’achat Cofidis, réalisé par l’institut CSA. La situation en Hexagone, semble-t-il, est… contrastée. En tout et pour tout, près de 40% des actifs comme des retraités déclarent vivre moins bien qu’au début de la décennie passée. Cela n’a rien de très étonnant, puisque les tarifs de l’essence, de l’électricité ou du gaz - pour ne citer qu’eux - augmentent régulièrement depuis.
Sept Français sur dix expliquent ainsi avoir plus de mal à payer leur alimentation, quand 72% d’entre eux précisent aussi trouver l’énergie plus chère depuis au moins un an. Pour plus d’un foyer sur deux, le prix de l’immobilier et des loyers se fait aussi plus lourd dans le budget. "Tout augmente", résument les témoignages évoqués dans les colonnes du quotidien francilien. Il leur manque encore beaucoup pour ne plus avoir à se soucier de leur budget et pouvoir vivre au jour le jour.
Les Français ont du mal à boucler leurs fins de mois : ces mesures qui ont été utiles
Sans surprise, l’essentiel des foyers ont donc accueilli avec joie la suppression de la taxe d’habitation… quand bien même certains économistes craignent un vulgaire jeu de bonneteau à l’avenir. Pour un tiers des sondés, c’est d’ailleurs la mesure la plus significative du quinquennat, en termes de pouvoir d’achat. Ce n’est pas encore suffisant, mais la situation semble désormais s’améliorer…
Pouvoir d’achat : combien manque-t-il aux Français, au juste ?
Si utile se soit-elle montrée, la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales ne saurait s’avérer suffisante. En effet, poursuit Le Parisien sur son site, les Françaises et les Français peinent encore à boucler leurs fins de mois. En moyenne, il leur manque 467 euros mensuels pour vivre correctement et sereinement. C’est 40 euros de plus qu’en 2019, quand bien même la somme exacte a assez peu évolué depuis le début de la décennie.
Sans grande surprise, c’est chez les foyers les plus en difficulté que la rudesse de la situation se fait le plus sentir. "Plus on vieillit, plus on juge que sa qualité de vie s’est détériorée", observe d’ailleurs le quotidien.
Le pouvoir d’achat baisse, certes, mais ce n’est pas dramatique
"La situation est plus contrastée. 56% considèrent leur pouvoir d’achat correct, mais sans plus et la part de ménages qui le trouvent faible a baissé de 34% à 27% en 10 ans", observe Nicolas Wallaert, le Président-Directeur général (P-DG) de Cofidis France. D’ailleurs, la proportion des Français qui estiment que leur situation s’améliore a bondi de 9 à 15%.
L’inflation à laquelle fait désormais face l’Europe pourrait aujourd’hui compliquer la tâche à certains d’entre eux — et tout particulièrement aux épargnants. Mais si les salaires n’augmentent pas trop vite, le risque de vraies pertes devrait se limiter, ainsi que l’a déjà expliqué Planet.