De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"J'en disposais d'assez pour mes salariés, donc dans la rapidité j'en ai proposé à l'Agence régionale de Santé (ARS) et j'ai mis en vente des lots de 50 masques à 75 euros", raconte Hervé Epaillard, dans les colonnes du quotidien local Le Populaire du Centre, dont Capital reprend les informations. L'homme, qui dirige un Super U établit à Limoges (Haute-Vienne, Nouvelle-Aquitaine), évoque les masques de protection qu'il a décidé d'installer dans ses rayons, le 10 avril 2020. Ce qui n'a pas manqué de déclencher une grave polémique. En cause ? Le prix.
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"Le fournisseur les vendait par 30 000. J'ai immédiatement réagi et je ne me suis pas posé la question sur le prix. J'en ai donc commandé 30 000, sans vraiment croire que je les obtiendrait", se défend l'homme, qui dit avoir payé 73 euros chaque lot qu'il a ensuite remis en vente. En tout et pour tout, pour protéger ses employés, il n'avait besoin "que" de 10 000 masques. "Six semaines après, c'est vrai que les masques étaient bien moins chers en France, mais je ne pouvais les écouler à perte car c'est illégal", affirme-t-il ensuite, assurant n'avoir jamais voulu faire de profits sur le dos du coronavirus.
Des masques aujourd'hui retirés de la vente ?
Bouleversé par les violentes critiques dont il a pu faire l'objet, Hervé Epaillard a finalement décidé de retirer les masques de la liste des produits mis à la vente dans les rayons de son supermarché. Il a tout de même eu le temps, avant cela, d'en écouler une vingtaine. Le reste, explique-t-il, doit être distribué à l'Agence régionale de santé ainsi qu'au Secours Populaire. Il dit avoir averti la préfecture dans cet objet.