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S’opposant à la réforme des retraites, la CGT-Chimie avait décidé de bloquer les raffineries françaises, cinq mois après les grèves de celles-ci. Même si les différents blocages ont été levés dans les dépôts et raffineries depuis quelques jours, 5 % des stations se trouvent toujours en difficulté (dont 17 % seulement en Île-de-France). Le temps de relancer la production étant assez important, la situation qui s’améliore peu à peu n’est pas prête de revenir à la normale tout de suite.
En effet, au samedi 8 avril 2023, 5,1 % des stations services françaises connaissaient une pénurie d’essence (SP98, SP95, E10), ou de diesel, selon Fig Data.
En plus des files d'attente plus longues, un prix plus élevé.
Suite à ces blocages, l’essence a vu son prix augmenté. Atteignant plus de deux euros le litre, le SP98 s’est vu subir une hausse de prix de plusieurs centimes. Considérée “en difficulté” si à 13 heures la station-service est en rupture de carburant partiellement (soit d’essence, soit de gazole) ou totalement (l’ensemble de ses carburants), 14 départements français connaissent au moins 10 % de stations en difficultés.
A contrario, certains départements ne sont pas du tout touchés par cette pénurie, comme c’est le cas pour les Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse qui ne recensent aucune station-service en rupture.
Au total, 6 départements français recensent au moins 20 % de stations en rupture de carburant. Découvrez dans notre diaporama si le vôtre en fait partie :