De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une première augmentation importante du prix du gaz au 1 er juillet suite à la publication du nouveau prix repère de cette énergie fossile, fixé chaque mois par la Commission de régulation de l'énergie (CRE), avait fait mal aux foyers français à l'heure des premiers départs en vacances : + 11,7%.
Une augmentation du prix repère du gaz
Le prix repère, précise la Commission, "reflète une estimation moyenne des coûts supportés par les fournisseurs au titre de la fourniture de gaz naturel pour un client résidentiel. Ce prix repère est un prix variable et intègre à la fois les coûts d’approvisionnement (coût de l’énergie sur le marché de gros) et les coûts « hors approvisionnement » tels que les coûts commerciaux, les coûts d’acheminement ou de stockage et la rémunération du fournisseur."
Le 1er août, une seconde augmentation d'affilée a été appliquée, nous rapporte le magazine Capital, beaucoup plus modérée certes, avec + 1,8% (soit 131,53 euros du mégawattheure, ou 1 000 kWh, contre 129,20 euros le mois précédent). Ce qui en détail représente une hausse du prix du kWh du gaz de cuisson et d'eau chaude de 0,13159 euro à 0,13393 euro, et du kWh de chauffage de 0,10261 euro à 0,10495 euro. Aussi, n'hésitez pas à comparer les offres.
En revanche, les tarifs affichés sur le site du CRE indiquent que ceux des abonnements ne changent pas : 114,30 euros TTC par an pour la cuisson et l'eau chaude, 277,43 euros TTC par an pour le chauffage . Mais le prix gaz devrait continuer d'augmenter régulièrement, surtout depuis la brouille du début de semaine entre la France et l'Algérie, deuxième fournisseur de l'Hexagone.